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10 août 2017

Perspectives économiques contrastées pour les villes de taille moyenne du Québec en 2017

©Archives

L'économie de Sherbrooke devrait afficher une croissance de 2,0 % et Trois-Rivières suivra de proche avec une croissance de 1,7 %. D'un autre côté, Saguenay ne peut s'attendre qu'à une modeste croissance de 0.9 %, selon la Note de conjoncture métropolitaine du Conference Board du Canada - Été 2017.

« Même si la croissance économique ralentira quelque peu à Sherbrooke et Trois-Rivières cette année, ces deux villes peuvent tout de même s'attendre à une bonne performance grâce à la vigueur du secteur de la fabrication », soutient Alan Arcand, directeur associé du Centre des études municipales du Conference Board du Canada. « Parallèlement, l'économie de Saguenay devrait progresser plus rapidement qu'en 2016, grâce aussi à une légère reprise du secteur de la fabrication ».

Faits saillants

La croissance économique à Sherbrooke devrait demeurer robuste cette année, selon les prévisions. Des investissements faits par des fabricants locaux afin d'augmenter leurs capacités continueront de générer des retombées, ce qui stimulera la production du secteur de la fabrication de 3,9 % en 2017. C'est la quatrième année consécutive où la croissance du secteur sera supérieure à 3,0 %

L'économie de Trois-Rivières, qui a enregistré une hausse de 2,7 % de l'an dernier - la plus forte croissance depuis près de dix ans - devrait avancer de 1,7 % en 2017, soutenue par une progression de 3,5 % de la production manufacturière. Les récents investissements et travaux de modernisation effectués par les entreprises locales commenceront à porter des fruits, un exemple étant la récente conversion chez Kruger d'une machine à papier journal en machine à carton doublure recyclé. Cependant, la rhétorique protectionniste commerciale des États-Unis pourrait réduire l'accès au marché américain et constitue donc un risque pour l'industrie. Parallèlement, la production de l'industrie de la construction devrait croître de 1,6 % cette année et de 1,9 % en 2018.

Les perspectives économiques de Saguenay, qui a connu une faible croissance de 0,3 % en 2016, sont quelque peu meilleures en 2017-2018. Le PIB réel devrait croître de 0,9 % cette année et de 1,1 % en 2018. Les secteurs de la fabrication, de la construction ainsi que des services primaires et des services publics de cette région métropolitaine de recensement (RMR) devraient tous faire volte-face cette année. La production manufacturière devrait ainsi augmenter de 0,9 % en 2017, grâce en partie à une hausse de la production à la fonderie Arvida de Rio Tinto. L'industrie de la construction amorcera sa reprise dans la foulée d'une intensification de l'activité commerciale non résidentielle et d'un accroissement des dépenses publiques en infrastructures. La progression économique locale entraînera une croissance de l'emploi de 1,9 % en 2017 et de 0,6 % en 2018.Ceci devrait contribuer à diminuer le taux de chômage, qui devrait passer de 8.0 % en 2016 à 7.3 % en 2018.

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Canada : l'emploi poursuit son ascension - Le solde commercial connaît des ratés

Le marché du travail a bénéficié de la création de 10 900 emplois en juillet, après des gains de 54 500 en mai et de 45 300 en juin. Selon les données de juin du commerce international de marchandises, le solde s’est détérioré significativement durant le mois en raison d’une baisse des exportations (-4,3 %) et d’une hausse des importations (+0,3 %). La contribution du commerce extérieur à la croissance économique du printemps pourrait être plus faible que nous le pensions initialement. De plus, la progression du PIB réel du mois de juin risque d’être affectée négativement par la baisse des exportations. Cela dit, le portrait global de l’économie canadienne demeure très positif. La très bonne tendance de l’emploi est d’ailleurs un bon exemple de la situation favorable.

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États-Unis : le marché du travail continue de bien performer

L’enquête auprès des entreprises indique qu’il y a eu 209 000 embauches nettes en juillet, après un gain de 231 000 en juin. Le taux de chômage est revenu à 4,3 %, effaçant ainsi la légère hausse de juin. Les chiffres de ce matin confirment que le marché du travail américain continue d’afficher une performance plus que satisfaisante. Si la création d’emplois ne ralentit pas quelque peu au cours des prochains mois, le taux de chômage pourrait même recommencer à diminuer. Dans ce contexte, la Réserve fédérale devrait poursuivre son resserrement monétaire graduel, même si l’inflation et les pressions salariales demeurent limitées. Nous anticipons toujours qu’elle décidera en septembre de commencer à réduire la taille de son bilan et qu’elle procédera à une hausse de 0,25 % de ses taux directeurs en décembre prochain.

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Il sera difficile pour le huard de passer durablement au-dessus de 0,80 $ US

Le dollar canadien s’est fortement apprécié par rapport au dollar américain au cours des deux derniers mois. Il a temporairement franchi la barre psychologique de 0,80 $ US à la fin du mois de juillet. Le potentiel d’appréciation du dollar canadien apparaît maintenant limité. Les anticipations de resserrement monétaire pourraient encore augmenter, mais la même chose pourrait se produire aux États-Unis, ce qui annulerait l’effet sur la devise canadienne. Une hausse significative des prix du pétrole pourrait aussi permettre au huard de réaliser d’autres gains, mais ce scénario apparaît peu probable dans le contexte actuel où la production de pétrole dépasse encore la demande. Nous prévoyons que le taux de change canadien terminera l’année aux alentours de 0,79 $ US (1,27 $ CAN/$ US).

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