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03 août 2017

Le fruit de 16 ans d’efforts

©Photo graccieuseté

ÉOLIENNES. Le début de la construction du projet éolien de la Seigneurie Nicolas-Riou remplit de fierté des élus du Bas-Saint-Laurent, dont Gilbert Pigeon et Michel Lagacé.

M. Pigeon, maire de Saint-Eugène-de-Ladrière, se réjouit de voir le projet se concrétiser, qui apportera des retombées annuelles de 50 000 $ indexées à sa municipalité, sur 25 ans. « Certain que je suis fier! J’ai commencé à parler de l’énergie éolienne et à essayer de convaincre mes collègues maires de cette voie d’avenir en 2001. Sur un budget de 900 000 $, 50 000 $ c’est beaucoup et ça peut permettre de faire bien des choses, comme un investissement de base pour du logement social. On revendique cependant au gouvernement une reconnaissance concrète des partenariats comme celui que nous avons mis en place. »

J’ai commencé à parler de l’énergie éolienne et à essayer de convaincre mes collègues maires de cette voie d’avenir en 2001. -Gilbert Pigeon, maire de Saint-Eugène-de-Ladrière

L’Alliance de l’Est, qui réunit 13 MRC du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine est partenaire à 50% de deux projets : le parc Ronceveau, qui compte 34 éoliennes d’une valeur de 175 M$ qui viennent d’être érigées dans La Vallée; le projet Seigneurie Nicolas-Riou de 65 éoliennes pour 500 M$. Ces parcs produisent ou produiront respectivement 74,8 mégawatts et 224,25 mégawatts d’électricité. « Sur 25 ans et indexés, ces deux parcs représentent des revenus de 13 M$ indexés pour les MRC et municipalités participantes. Plus que jamais, l’énergie éolienne est bien vivante dans la région. Nous pourrions même nous inscrire à l’exportation. Le modèle que nous avons développé pourrait être utilisé ailleurs », ajoute le maire de Saint-Cyprien et représentant de la MRC de Rivière-du-Loup au sein de l’Alliance, Michel Lagacé.

Budget

Ce dernier a souligné le début des travaux du projet Nicolas-Riou avec fierté, plus tôt cette semaine. Par ailleurs, quant à un éventuel dépassement des coûts du projet, M. Lagacé indique qu’un budget pro-forma est sujet à changements. « Nous devons le revoir de temps en temps et c’est ce que nous ferons avec attention. Nous allons mettre les bouchées doubles pour assurer une saine gestion du projet », précise M. Lagacé.

Le projet a dû faire face à des impondérables aux cours des dernières semaines, comme la grève des ingénieurs du Québec et la restriction de charge sur le pont de la rivière Trois-Pistoles, qui sont maintenant réglés.

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