Politique
Retour20 octobre 2017
Harold LeBel réclame de l’aide pour les victimes
©Photo-Gracieuseté
MÉRULE PLEUREUSE. Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, a pris la parole à l’Assemblée nationale, jeudi, pour demander au gouvernement d’agir dans le dossier de la mérule pleureuse.
La mérule pleureuse est un champignon affectant un nombre de plus en plus élevé de constructions au Québec. Détectée trop tard, elle peut entraîner la destruction des bâtiments affectés, purement et simplement. Causant des allergies et différents autres problèmes respiratoires, elle représente, en outre, un réel enjeu de santé publique.
©Photo TC Media - Pierre Michaud
Harold LeBel
« Depuis trois ans, j’accompagne un couple aux prises avec la mérule pleureuse dans une municipalité de ma circonscription (Saint-Marcellin). Comme plusieurs autres familles québécoises, il se sent seul face à cette situation, démuni, sans moyens. Tous ces gens réclament une action rapide du gouvernement, un appui clair qui les aidera à traverser cette épreuve, difficile tant sur les plans physique, moral que financier », mentionne le député de Rimouski.
©Photo TC Media - Jean-Philippe Langlais
La vice-première ministre du Québec, Lise Thériault.
« Les propriétaires confrontés à la mérule pleureuse doivent souvent quitter leur demeure. Soit temporairement, si une décontamination peut suffire, soit définitivement, s’ils sont obligés de démolir. Et ils doivent assumer tous les frais! Les assurances privées ne couvrent pas ce type de sinistre, et la sécurité publique ne considère pas la mérule pleureuse comme étant un sinistre de masse. Cette situation cause donc énormément de détresse. Certaines personnes n’ont nulle part où aller. D’autres ont dû déclarer faillite. Nous devons les aider », insiste sa collègue Catherine Fournier.
Réponse
La ministre responsable de l’Habitation, Lise Thériault, s’est montrée sensible aux demandes de M. LeBel. « C’est une question fort importante. J’ai suivi et vu moi aussi les reportages sur le cancer des maisons. Mon bureau est en contact avec le ménage concerné et nous tentons de faire avancer le dossier. Je sais que cette situation est aussi vécue dans d’autres comtés du Québec sont aussi aux prises avec cette problématique. »
Commentaires