Mars nous en dira plus long sur la course à la mairie

©Photo gracieuseté

RIMOUSKI. Le mois de mars devrait apporter quelques réponses en ce qui a trait à l'allure de la course à la mairie de Rimouski, en vue des élections municipales du 5 novembre.

Au fil de ses recherches des derniers mois, TC Media a identifié six candidats potentiels pour succéder à Marc Parent, qui aura lui-même succédé à Éric Forest, lequel a quitté la mairie le 23 novembre, pour devenir sénateur à Ottawa, après 11 ans comme maire. Les candidats éventuels sont les conseillers municipaux Rodrigue Joncas (Nazareth) et Pierre Chassé (Terrasse Arthur-Buies), la présidente de la Chambre de commerce et de l'industrie Rimouski-Neigette, Chantal Pilon, le communicateur et ex-journaliste, Jean Morin, natif de Rimouski qui prévoit un retour, l'homme d'affaires Frédéric Rioux et l'attaché politique de Guy Caron, Djanick Michaud.

M. Joncas et M. Rioux ont déjà confirmé leur intention d'être candidats. Deux autres personnalités évoquées ci-haut, MM. Morin et Chassé, ont confié à l'auteur de ces lignes qu'ils feront connaître leur décision finale en mars. Mme Pilon, en réflexion mais qui a déjà des appuis en banque, pourrait être tentée de leur emboîter le pas. TC Media a aussi rejoint M. Michaud pour savoir si les rumeurs à son sujet sont réalistes. Il semble avoir un certain intérêt mais rien de sérieux pour l'instant. « Je n'en suis même pas au stade de la réflexion », indique-t-il.

Pas le premier venu

Un vétéran du conseil municipal Karol Francis, du district Saint-Pie-X, rejette l'idée de se présenter à la mairie, même si on lui en a déjà parlé. Selon M. Francis, c'est un travail ardu pour qui veut le faire, et les candidats doivent faire preuve de sérieux, car « La mairie de Rimouski demande beaucoup de temps, de sacrifices et de résilience. »

En 2016, le maire de Rimouski gagnait 99 227$ et bénéficiait d’une allocation de dépenses d’un peu plus de 16 000 $. Éric Forest est celui qui a défini le rôle de maire à temps plein. En 2005, il avait ouvertement clamé que le travail de maire de Rimouski demandait une rémunération en conséquence et qu'on l'élirait en connaissance de cause. M. Forest était payé comme tel mais ne comptait pas ses heures. Son prédécesseur, Michel Tremblay, s'amusait à dire qu'il travaillait à temps plein avec une paye à temps partiel.

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