La conseillère de Saint-Robert prendra une autre voie

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DÉVELOPPEMENT. Une conseillère de Rimouski, Claire Dubé, prépare sa sortie avec 10 mois à faire pour compléter son mandat et recommande à quiconque veut faire une différence dans sa communauté de présenter sa candidature.

Quand on veut travailler avec les gens de son district, cela peut être par des conseils de quartier; pour moi, c'est avec l'Assemblée citoyenne ICI Saint-Robert. --Claire Dubé

Puisqu'elle a confirmé qu'elle quitte le conseil après un seul mandat, Mme Dubé est bien placée pour jeter un regard objectif sur le rôle de conseillère municipale. Elle en retire plus de satisfaction que de déception. De plus, cela lui a donné le goût de continuer à s'impliquer, civiquement parlant.

« Être conseiller, cela permet de mieux connaître son quartier, de connaître qui l'habite; d'apprendre les besoins du quartier. Cela permet d'apprendre des choses sur sa Ville, aussi. J'ai appris qu'il y avait d'autres besoins. Comme ceux de Sainte-Blandine, où on manque d'eau potable. J'ai vu comment chaque conseiller anime son quartier. On n'a pas, du tout, la même façon de travailler dans son quartier, les uns et les autres. Le conseil est formé de tous les genres d'individus. C'est quelque chose que j'ai trouvé très intéressant sur le plan humain », relate Mme Dubé, une ex-enseignante.

ICI Saint-Robert

« Quand on veut travailler avec les gens de son district, cela peut être par des conseils de quartier; pour moi, c'est avec l'Assemblée citoyenne ICI Saint-Robert. J'ai embarqué là-dedans parce que j'ai trouvé que c'est une super bonne idée. L'assemblée se réunit tous les mois. C'est moins formel. Tous les citoyens y sont invités. C'est l'Assemblée qui décide comment elle veut développer son quartier. Des comités se forment sur différents sujets. À chaque mois, on met son information en commun. Je suis dans tous les comités, d'office. Je trouve que c'est l'idéal comme façon de fonctionner. Je vais continuer de m'y impliquer après ma retraite », confie Claire Dubé.

Mais pour le conseil municipal, vous avez le sentiment d'avoir pu faire une différence? « Bien oui! Mais ce n'est pas toujours facile, car il faut se rallier à la majorité. Le plus difficile c'est d'être à l'écoute. Il arrive qu'on change son point de vue, mais il arrive qu'on abandonne trop vite. On débat. J'aurais aimé avoir plus de convivialité, avoir plus de « fun », travailler plus en équipe. Autre leçon: contrairement aux préjugés, les gens de la Ville sont vaillants. Les employés de Rimouski sont extrêmement dévoués et plusieurs ne comptent pas leurs heures », commente aussi la conseillère.

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