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12 mars 2017

Un vent d’espoir souffle sur la marina de Rimouski

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

MISE À NIVEAU. Le ministre fédéral des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Dominic Leblanc, place le dossier de la marina de Rimouski dans ses trois priorités au niveau canadien, selon le maire de Rimouski, Marc Parent, parti avec une délégation rencontrer le ministre à Ottawa.

L’aller-retour à Ottawa de la délégation aura été fructueux selon le maire, puisque le ministre Leblanc a garanti à la délégation rimouskoise que la marina de Rimouski figure parmi ses trois priorités en termes d’intervention sur les ports à l’échelle du Canada. « Nous avions un excellent dossier en main, travaillé en collaboration avec tous les utilisateurs du bassin Est du port », explique Marc parent. Le groupe comptait, notamment, Martin Beaulieu, directeur de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), Claude Périnet, directeur général de la Ville de Rimouski.

Le maire est sorti de la rencontre confiant pour l’avenir de la marina : « C’est une grande nouvelle, qui a dépassé nos attentes. Le ministre était très au courant du dossier, de la réparation temporaire appliquée aux pontons l’année dernière. Il a également parlé de l’importance des régions et de son désir de pouvoir implanter davantage de fonctionnaires en région. »

Selon M. Parent, le ministre a mandaté une équipe en vue d’une intervention rapide, notamment en ce qui a trait à la rampe de mise à l’eau des bateaux. « Pour mettre leurs bateaux à l’eau, les pêcheurs doivent se rendre jusqu’à Sainte-Anne-des-Monts. Quand un bateau brise son hélice par exemple, il faut soit envoyer des plongeurs faire la réparation, soit envoyer le bateau à Matane ou à Ste-Anne-des-Monts. »

Le maire de Rimouski précise que la marina est utilisée tant par les plaisanciers, les pêcheurs que par, notamment, la GRC, la garde côtière, la Sureté du Québec, les pompiers, l’Institut Maurice Lamontagne à Sainte-Flavie, qui possède six espaces pour effectuer ses recherches en bateau. « Quand on regarde tous les acteurs qui ont un rôle à jouer dans le bassin Est, on se rend compte de l’importance stratégique. Rimouski est une technopole maritime, un autre élément incontournable. Le ministre a réalisé l’importance d’investir ici. »

Augmenter l’espace du bassin Est

La Ville de Rimouski est intéressée à la gestion du bassin Est du port de Rimouski, une propriété du gouvernement fédéral, gérée et opérée par la Corporation de développement du port polyvalent de Rimouski - Marina de Rimouski, un organisme à but non lucratif indépendant.

Le maire affirme vouloir accepter une rétrocession sous certaines conditions, comme le prolongement de la jetée Est de la marina vers le Nord : « Lorsqu’il y a de grosses tempêtes, les vagues endommagent les bateaux des pêcheurs qui se trouvent dans le bassin, et ceux-ci doivent aller placer leurs bateaux dans le bassin Ouest, si l’espace est disponible, ou sortir en mer et y rester jusqu’à ce que la tempête passe. C’est très contraignant pour eux », explique le maire.

La Ville souhaite également le remembrement de la marina : « Les autorités souhaitent que les bateaux soient placés Est-Ouest au lieu de Nord-Sud, comme c’est le cas. Cela permettrait que les bateaux soient moins affectés par les intempéries et en même temps, d’augmenter la marina de 30 espaces. »

Avant d’accepter une rétrocession, la Ville demande aussi que les infrastructures électriques, d’éclairage, de l’eau soient mises à la disposition des pêcheurs. « Aujourd’hui, les infrastructures sont limitées pour eux malgré le fait qu’en 2016, la valeur des débarquements des pêcheurs commerciaux de la zone 17 se soit chiffrée à 6 M$. Et on s’attend qu’en 2017 ce soit plus que ça », ajoute M. Parent.

Le coût de toutes ces transformations devra être évalué lors de l’étude approfondie des besoins et coûts que le ministre Leblanc s’est engagé à faire : « On évalue les coûts à une somme qui pourrait atteindre les 8 M$ », de préciser le maire.

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