Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

17 mars 2017

Amir Khadir s’adresse au maire de Rimouski

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

HYDROCARBURES. Le député de Mercier de Québec Solidaire (QS), Amir Khadir, présent à Rimouski pour lancer la campagne provinciale contre les hydrocarbures de QS, a profité de l’occasion pour adresser un message à Marc Parent, maire de Rimouski, concernant le passage de trains transportant des hydrocarbures en ville.

Sensibilisé par les militants de QS à Rimouski hier (jeudi) lors d’un 5 à 7 aux enjeux régionaux concernant les hydrocarbures, M. Khadir s’est adressé à M. Parent et à l’administration municipale en ces termes : « Je n’ai pas eu l’occasion de le rencontrer encore. Mais je voudrais humblement lui rappeler que nous sommes au Québec, et que Mégantic, ça s’est passé au Québec. J’aimerais qu’il se joigne à tout ce courant qui réfléchit à des solutions qui fassent en sorte qu’on ne donne pas ce genre de permission. »

Le député fait savoir que le projet Chaleur Terminals, qui consiste à transporter du pétrole de l’Alberta à Belle-Dune au Nouveau-Brunswick, va passer en plein cœur de la ville. « Imaginons si un accident tel que celui de Lac-Mégantic se produit ici, la dévastation que cela causerait à Rimouski. On me dit que même l’université est menacée, l’Hôtel de Ville, les garderies, les centres de personnes âgées sont menacés, tout dans un petit rayon à proximité de la gare. »

Amir Khadir estime qu’on ne pas rejeter cette possibilité du revers de la main : « Le tonnage qui est prévu dépasse largement la capacité des infrastructures ferroviaires. C’est très dangereux, et la beauté de la chose, c’est qu’on n’a pas besoin de ça. Ni pour l’économie du Québec ni pour celle du Canada. »

Une campagne lancée à Rimouski

M. Khadir croit que Rimouski pourrait être un des foyers où QS commence à mettre un plan global de transition énergétique en œuvre. « On n’est pas encore capable, au Québec, d’avoir une stratégie globale, économique et sociale pour nous rendre plus indépendant et assurer une transition vers un pays prospère qui pourrait se passer petit à petit du pétrole ou de la dépendance au pétrole. Nous avons des atouts, une électricité à bon marché relativement propre, on est un des endroits au monde où on a les meilleures capacités pour la transition énergétique. »

Le député estime que la question des hydrocarbures risque d’être un enjeu de campagne en vue des élections de 2018 : « Je suis persuadé que Rimouski, à cause de débats dans le passé, de la présence de l’université, d’un foyer de réflexion sur des enjeux politiques, sociaux, est un bon vivier de développement de QS. Mais au-delà de Rimouski, si on veut sortir d’un marasme du surplace qui irrite beaucoup de gens, cela ne passe pas par les partis traditionnels. Il faut penser au-delà de nos personnes, pour l’intérêt du Québec. Les solutions d’avenir ne passent pas par le Parti libéral ni par le Parti québécois.  »

Julien Fecteau Robertson, porte-parole de l’association QS à Rimouski, constate qu’à Rimouski, beaucoup de groupes citoyens se mobilisent pour plusieurs causes depuis plusieurs années : « Il y a par exemple les groupes contre les hydrocarbures, le Regroupement contre l’appauvrissement, les mouvements féministes. Ces gens-là, quand je les écoute parler, c’est le discours de QS que j’entends. Les gens ne savent  pas nécessairement qu’ils sont d’accord avec QS, mais ils sont d’accord avec nos idées. Il suffit d’aller vers eux pour que le lien se fasse. C’est cela qui a fait que nous avons fait une percée aux dernières élections et qui devrait faire que nous allons gagner en 2018. »

M. Fecteau Robertson fait savoir qu’avec l’arrivée de Gabriel Nadeau-Dubois comme porte-parole de QS,  le parti a l’intention de recentrer son discours sur des thèmes plus traditionnellement à gauche tels que les conditions de vie des travailleurs, les inégalités de richesses, la lutte pour davantage de justice sociale.

Amir Khadir se rendra à Amqui demain (samedi) pour y assister au Forum citoyen sur les soins de santé dans la Matapédia, à l’école secondaire Armand-Saint-Onge d’Amqui.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Amir Khadir et Julien Fecteau Robertson

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média