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28 mars 2017

Un deuxième candidat s’engage dans la course à la mairie de Rimouski

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

ÉLECTIONS MUNICIPALES. Après le conseiller municipal de Rimouski Pierre Chassé, Frédéric Rioux annonce publiquement sa candidature à la succession d’Éric Forest et du maire actuel Marc Parent, en vue des élections municipales du 5 novembre 2017.

Il ne s’agit toutefois pas de sa déclaration de candidature officelle, mais d’un engagement à se présenter candidat. Frédéric Rioux devra en effet réitérer son intérêt pendant la période réservée à cet effet, soit du 22 septembre au 6 octobre, a précisé la greffière de la Ville de Rimouski.

Frédéric Rioux, 36 ans, est originaire de Saint-Fabien et réside à Rimouski depuis 17 ans. Il réside dans le district de Sainte-Blandine. « J’ai eu beaucoup d’entreprises de service, à Rimouski, un restaurant à Saint-Fabien, un magasin d’informatique à Rimouski, une compagnie de transport Canada-États-Unis, des immeubles à logements »,explique-t-il.

S’il n’a jamais été conseiller municipal, il dit suivre le Conseil municipal de Rimouski chaque semaine en rediffusion et avoir fait plusieurs demandes d’accès à l’information sur plusieurs dossiers. « Je me lance, j’ai la colonne pour le faire, je veux avancer. J’ai déjà des gens qui m’ont approché pour se porter conseillers municipaux. Ils sont bien avertis que quand je vais embarquer, ça va rouler. Quand je regarde les conseillers aujourd’hui, il n’y en a pas un qui se lève la main, je ne veux pas que cela arrive, je veux que ce soit démocratique. Si c’est dans l’intérêt des citoyens, il faut que les conseillers parlent s’ils ont des choses à dire », déclare-t-il.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Frédéric Rioux remet ses premiers documents à la greffière Monique Sénéchal de la Ville de Rimouski pour signifier son intention de se porter candidat à la mairie.

Il se définit lui-même comme un « leader visionnaire » : « Je veux innover. Par exemple, la Cathédrale pourrait devenir un centre avec plusieurs cultes, plusieurs religions, mais pas de là à y mettre un centre culturel », indique-t-il.

Le candidat veut également amener davantage d’industries en créant un nouveau parc industriel accessible plus facilement par l’autoroute 20 à Rimouski et rétablir la Sûreté municipale : « Cela nous coûte 8 M$, quand on va franchir le cap des 50 000 habitants, on va tomber à une facture majorée de 15 %. Granby, par exemple, paye sa police 4,5 M$ pour 77 000 habitants, il y a 150 policiers. Je suis sûr qu’à Rimouski on est capable d’avoir un service de police pour 4 M$. On sera capable d’investir les surplus dans les taxes. »

Baisser les taxes

Un autre enjeu de taille à Rimouski, pour M. Rioux, est la baisse des taxes : « Rimouski est presque à égalité avec Mont-Joli. Les taxes sont trop hautes, ce n’est pas bon, ça dérange et c’est dur. Il y a aussi la taxe de bienvenue que je veux revoir. Tout ce qui se passe à Rimouski demande des dépenses importantes, comme le complexe (glaces-piscines), ensuite il va falloir couper dans le gras, car il y a des dépenses au sein de la Ville qui ne sont pas justifiables, par exemple, on a acheté un bateau de sauvetage une fois, il a brisé, on l’a acheté une autre fois, c’est 72 000 $, et on s’en est servi une fois. »

Le candidat, qui était en faveur du projet de complexe glaces-piscines qui vient de recevoir une aide financière des deux paliers gouvernementaux, se dit content de cette annonce, mais il aurait souhaité qu’un synthétique prenne la place d’une glace : « C’est un projet qui traîne depuis 10 ans, à l’époque il était innovant, mais aujourd’hui, il ne l’est plus. Si j’ai la chance d’être maire et que le projet n’est pas trop avancé, j’entends bien mettre un synthétique à la place d’une glace. »

M. Rioux est toutefois d’avis qu’il faut mettre davantage l’accent sur les sports d’été : « On a donné beaucoup pour les glaces et patinoires. Mais il ne faut pas juste penser glaces, il y a beaucoup de sports d’été qui ne peuvent se pratiquer l’hiver. On devrait mettre l’emphase là-dessus, parce que ça pourrait attirer beaucoup de monde. Les Pionniers en football, par exemple, ils n’ont rien eux. »

M. Rioux souhaite installer un stationnement étagé pour remédier au manque de stationnement au centre-ville de Rimouski. « J’aimerais aussi voir le stationnement gratuit au centre-ville. » Sur sa plateforme électorale, M. Rioux écrit que les stationnements avec parcomètres de la ville de Rimouski ont rapporté 528 819 $ en 2014 et 529 255 $ en 2015. « De ces sommes, on doit déduire 89 382 $ par année pour les agents de stationnement et le personnel payé pour vider les bornes, dont on ignore le coût. »

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