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07 mars 2017

Le SPQ Libre se fera entendre au congrès du Parti québécois

Les membres du club politique Syndicalistes et progressistes pour un Québec Libre (SPQ-Libre) entendent s'impliquer activement lors du prochain congrès du Parti québécois de Rimouski.

Les membres du SPQ Libre se disent préoccupés par plusieurs dossiers et ils soumettront diverses propositions afin, disent-ils, de bonifier le programme électoral du Parti québécois.

Nous avons vécu au Québec, et depuis trop longtemps, des reculs important dans le dossier de la langue française. -Martin Boucher

« Nous interviendrons particulièrement sur trois dossiers qui nous préoccupent au plus haut point : la défense et la valorisation de la langue française, le dossier des hydrocarbures et la démocratie citoyenne. Nos membres souhaitent voir le PQ prendre des positions claires, sans ambigüité. Il faut véritablement présenter un programme qui défend à la fois notre langue, l’intégrité de notre territoire national et qui redonne de véritables pouvoirs aux collectivités. Nous avons des attentes élevées et nous serons très actifs » indique par voie de communiqué le président du SPQ Libre, Martin Boucher.

Pour les membres du SPQ Libre, l’anglicisation du marché du travail et ce qu'ils considèrent comme un laisser-aller dans l’espace public doivent être corrigés rapidement. Les propositions actuelles du Parti québécois sur la langue vont dans le bon sens, selon eux, en proposant entre autres d’appliquer la loi 101 aux entreprises de juridiction fédérale ou encore aux entreprises de 25 à 50 employés.

Le club politique croit en revanche qu’il faut aller encore plus loin, en agissant en amont du marché du travail. En ce sens, le club soutiendra la proposition concernant l’application de la loi 101 aux cégeps. « Il faut à tout prix donner un coup de barre sérieux pour défendre et valoriser notre langue nationale » estime M. Boucher.

Le deuxième chantier où le SPQ-Libre veut intervenir concerne la question des hydrocarbures. « Nous sommes heureux de voir le Parti québécois s’opposer à la fois au projet de pipeline de TransCanada et au transport pétrolier par train sur notre territoire. Si l’on veut véritablement protéger l’intégrité et la souveraineté de notre territoire, il faut également s’engager à interdire la fracturation et les autres procédés non conventionnels d’extraction d’hydrocarbures au Québec. Il faut surtout abroger tous les articles de la loi sur les hydrocarbures qui permettent présentement aux compagnies gazières et pétrolifères d’exproprier les citoyens du Québec. »

Dans un troisième temps, le club politique rimouskois souhaite voir le Parti québécois adopter des mesures qui favoriseront encore davantage la participation citoyenne à la vie politique. À cet égard, le projet de loi 122 du gouvernement libéral, qui prévoit notamment abolir les référendums municipaux, va à l'encontre d'une vie démocratique saine et dynamique.

 «Nous avons vécu au Québec, et depuis trop longtemps, des reculs important dans le dossier de la langue française. Nous avons également vu les espaces démocratiques être restreints et nous voyons les dérives environnementales actuelles. Il faut véritablement intervenir vigoureusement. Le Parti québécois peut véritablement redevenir une force démocratique et progressiste au Québec. À nous de donner un signal clair. Au SPQ Libre, nous y travaillerons sans relâche » conclut Martin Boucher.  

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