05 juin 2017

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©Photo TC Media - Pierre Michaud

« Je crois qu’on devrait profiter des prochaines élections pour vider la question. Je crois même qu’un candidat à la mairie qui prônerait l’abolition des mesures favorisant le transport actif l’emporterait haut la main. La situation sur la 2^e rue a assez duré. On a fait de la place aux cyclistes, mais ils ne se sont pas présentés. On leur demande maintenant de se mobiliser et je doute que la mobilisation soit forte. Il n’y a pas 20 cyclistes par jour sur la 2^e rue, mais au moins 2 500 autos par jour. Ces derniers, les « chialeux », mais qui représentent une forte majorité, voudraient retrouver la fluidité de la circulation automobile », tranche François Thibodeau.

©Photo TC Media - archives

Michel Rousseau

« Je crois que la Ville du Bonheur a perdu un peu de son bonheur avec des initiatives comme celle-là qui suscitent du mécontentement. Nos chers élus se basent sur des consultations mais devraient s’adresser directement aux citoyens. Une action citoyenne forte me semble nécessaire à l’approche des élections. J’ai demandé à quelqu’un qui travaille dans le secteur pourquoi il n’utilise pas son vélo sur la 2^e rue. Sa réponse : « Trop dangereux depuis les travaux! » Et quand on demande à des cyclosportifs, ceux qui sont habitués de rouler 300 ou 400 km en une sortie, ce qu’ils en pensent : il rient! Il n’y avait jamais de congestion avant et personne ne se plaignait, avant », lance aussi celui qui envisage se présenter comme conseiller cette fois-ci.

À l’inverse, une lectrice cycliste qui désire garder l’anonymat nous a fait parvenir un mot d’appréciation. « Étant nouveaux résidents de Rimouski depuis septembre 2016, nous apprécions beaucoup cette ville et c'est la raison pour laquelle nous l'avons choisie pour notre retraite. Il y a beaucoup d'endroits à circuler à vélo de manière sécuritaire et surtout, nous empruntons la 2e rue car nous n’habitons pas très loin, alors bravo pour l'accotement », se limite-t-elle à écrire.