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09 juin 2017

Des citoyens réclament une assemblée d’information

©Photo Google Maps

FEUX. Le ton monte dans le dossier du règlement sur les feux, alors que des citoyens réclament une assemblée publique d’information à la Ville de Rimouski.

Le conseil municipal doit amender son règlement sur les nuisances lors de sa prochaine assemblée régulière, le 19 juin. Le sujet des feux de joie dans les foyers extérieurs et sur les rives est moins anodin qu’il n’y paraît. Un citoyen du secteur Rocher-Blanc, Jean-François Deschênes, constate après une recherche menée soigneusement que le projet de règlement est rempli de contradictions et de mauvaises surprises. La Ville semble vouloir interdire les feux dans les foyers extérieurs dans certaines zones urbaines mais les permettre dans les secteurs riverains, ainsi que les feux de plage.

Opinions unanimes

M. Deschênes a consulté son voisinage et recueilli les opinions de 11 résidents sur 23 propriétés visitées. Il a aussi épluché le registre foncier de la Ville, pour découvrir notamment que certaines résidences pouvant valoir jusqu’à 400 000 $ pourraient être menacées dans des secteurs difficilement couverts par le service des incendies, parce que bâties sur des chemins non conformes, comme à Varennes-sur-Mer. Et il faut rappeler un autre pépin : une résidence qui date d’avant 2013 et qui serait incendiée à plus de 50% ne pourrait être reconstruite au même endroit.

300 propriétaires touchés

« Sur 11 personnes, 100% s’inquiètent des impacts du règlement. Nous avons tenté plusieurs contacts avec la Ville. Nous avons eu de l’écoute, mais pas de réponse. Nous voulons une soirée d’information publique avant l’adoption d’un règlement. Le questionnement des résidents porte sur plusieurs aspects. Comment le règlement sera appliqué et par qui? Comment on y tient compte de la gestion, de la responsabilité civile et du bon voisinage? Tout au long du rivage, de Pointe-au-Père au Bic, il y a potentiellement 300 résidences touchées par les problèmes que l’on soulève. On invite les autres propriétaires à se manifester. Il y a un dangereux mélange des genres dans ce qu’on connaît du projet de règlement : des feux dans des foyers extérieurs de résidence et des feux de plage, ce n’est vraiment pas la même chose », tanche M. Deschênes.

« Il n’y a pas de parc au Rocher-Blanc, pas de surveillance et pas de contrôle sur les fêtards qui viennent sur la plage. Le couvre-feu de 23 h n’est pas bon non plus. Il tombe sur un changement de quart de travail à la SQ. Si on parle d’activité familiale, ce devrait être vers 21 h », conclut-il.

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