Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

20 juillet 2017

Le maire Parent s’en prend à L’Avantage

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

MESURES D'URGENCE. Le maire de Rimouski, Marc Parent, n’a pas apprécié le cri d’alarme lancé par Prospérité Sans Pétrole, hier, au sujet de l’accroissement appréhendé du transport ferroviaire du pétrole sur le territoire de la ville

Et pour ce faire, M. Parent a tiré sur le messager plutôt que sur le message, en assemblée publique. Il a profité d’une assemblée extraordinaire où les sujets débattus ne devaient être que ceux à l’ordre d’un jour, pour s’en prendre au messager, en l’occurrence TC Media, le journal L’Avantage et leur site Internet. Celui qui est maire depuis novembre avait pourtant mis en garde les citoyens présents dans la salle, à l’effet que lors d’une assemblée extraordinaire, on ne peut discuter que les sujets à l’ordre du jour et qu’il n’y a pas de période de question. Or, ce sujet n’était pas à l’ordre du jour et il a lui-même annoncé en fin d’assemblée vouloir faire une mise au point.

« Avant de conclure, j’aimerais commenter un article publié hier dans le journal L’Avantage (ndlr: sur le site Internet en réalité) relativement au niveau de préparation de la Ville de Rimouski pour faire face à des catastrophes ferroviaires, dont j’ai pris connaissance en soirée. J’ai trouvé le ton de l’article très alarmiste et que plusieurs faits rapportés sont complètement erronés. J’ai vérifié avec les services techniques et il est peut-être temps de faire une mise à jour. Effectivement, la dernière version du plan d’urgence n’a pas officiellement été adoptée (tel que mentionné dans l’article). Toutefois, elle a été partagée avec les membres du conseil », a commencé par dire M. Parent.

Préoccupé

« On parle d’un plan de sécurité civile qui est une brique imposante. Et on a également un plan particulier d’intervention destiné aux incendies ferroviaires. Ces deux plans sont déjà partagés avec tous les intervenants, bien qu’ils ne soient toujours pas officiellement adoptés… Le ministère de la Sécurité publique cite en exemple Rimouski pour son niveau d’avancement pour faire face aux situations d’urgence. De plus, trois allégations sont préoccupantes dans l’article, dont celle au sujet de l’incapacité de l’Hôpital régional de Rimouski de traiter tous les blessés mais ça, ça ne relève pas de la compétence municipale. Vous pourrez toujours demander au CISSS (centre intégré de soins de santé et de services sociaux) qui vous démontrera clairement son très grand niveau de préparation », a poursuivi M. Parent.

À propos du manque appréhendé de mousse spéciale pour combattre les incendies, le maire a estimé que Rimouski en possède en quantité suffisante. « Quatre de nos véhicules autopompes ont de la mousse en permanence à leur bord et nous avons une réserve additionnelle de 250 gallons dans nos casernes. Vient s’ajouter à cela un total de 3 200 gallons additionnels de mousse répartis sur le territoire de Rimouski que le Service de lutte contre l’incendie est habilité à réquisitionner. Sans compter ce qui est disponible ailleurs, puisque cette mousse est diluée dans de l’eau, on pourrait arroser l’équivalent de 7,7 millions de litres de mousse. »

Et M. Parent, qui s’est montré particulièrement irritable avec les représentants des médias ces derniers jours, de conclure, en s’adressant à l’auteur de ces lignes : « Je pense que vous devriez miser davantage sur la qualité que sur la quantité. »

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média