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05 juillet 2017

Le conseiller Serge Dionne navigue à contre-courant

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

POLITIQUE MUNICIPALE. Le conseiller de Sacré-Cœur à Rimouski, Serge Dionne, semble faire cavalier seul sur certains enjeux municipaux alors qu'à deux occasions, lors de la séance publique du conseil du 4 juillet, il a manifesté sa réprobation sur des dossiers endossés par le reste du conseil.

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a profité de la seule séance régulière de juillet pour préciser les modalités du budget participatif de 200 000 $, à la disposition des citoyens pour y réaliser des projets. Une campagne d'appel de projets se déploiera du 14 août au 21 septembre, après quoi les dossiers seront analysés, puis soumis au vote populaire. Les projets retenus doivent être annoncés au début décembre.

Serge Dionne s'oppose à cette démarche en raison de la tenue d'élections municipales de novembre. « Je ne suis pas contre ce principe sauf que ce n'est pas le temps. Il pourrait y avoir interférence dans le processus d'élections. Je demanderais au conseil d'attendre après l'élection, et ce, dans un esprit d'équité. La décision appartiendra au prochain conseil. Peut-être qu'aucun de nous y sera », plaide M. Dionne.

La réplique ne s'est pas fait attendre, alors que son collègue du district voisin (Nazareth), Rodrigue Joncas, a qualifié de confus les propos du conseiller Dionne. « Le 200 000 $ faisait partie du budget pour lequel vous avez voté pour. On s'est engagé à le faire en 2017 pour des projets à réaliser en 2018. Ce sont les citoyens, lors de la consultation qu'on a menée, qui étaient d'accord pour produire des projets qui seront acceptés par les citoyens. Les élus, on n'a rien à voir là-dedans », soutient M. Joncas.

Pour les dos d'âne

Plus tôt, lors de la même séance, Serge Dionne s'était exprimé sur la sécurité des piétons aux abords des rues de la ville. Il a affirmé que les mesures prises par la Ville pour réduire la vitesse dans les rues (panneaux, îlots, bollards et « ped-zones ») sont des solutions couteuses et peu efficaces. « La solution la plus efficace serait de poser des dos d'âne dans les quartiers résidentiels et tout simplement les enlever pendant l'hiver. Tout le monde serait heureux de cette situation et le résultat serait assuré », estime M. Dionne.

Le maire a immédiatement indiqué que la position de Serge Dionne ne reflète pas celle du conseil. Marc Parent ajoute que des études ont été réalisées sur la mise en place des dos d'âne sur la voie publique. « Cela a un impact sur les temps de réponse des services d'urgence. En plus, si on se fie à la proposition de M. Dionne, on verrait une augmentation substantielle des dépenses associées à la manipulation des dos d'âne », justifie le maire.

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