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16 août 2017

Le projet de la 20 vers Rimouski est-il tombé dans l’oubli?

©Photo Facebook-Maxime Blanchette

TRANSPORT. Alors qu’une saison touristique exceptionnelle amène son flot de trafic automobile, un porte-parole ministériel assure que le projet de prolongement de l’autoroute 20 vers Rimouski n’est pas mort.

Le sujet est revenu récemment sur le tapis, alors que des bouchons de circulation ont été une nouvelle fois constatés, devant l’entreprise La Fromagerie des Basques de trois-Pistoles. Son achalandage ralentit le trafic sur la 132 en raison du passage piétonnier. Des feux de circulation seront installés l’an prochain, mais des usagers rappellent que le prolongement de la 20 vers Rimouski pourrait s’avérer une meilleure solution face à la croissance des besoins automobiles. Le dossier ne semble plus avancer depuis trois ans, alors qu’il était retiré du Programme québécois des infrastructures, une liste des grands projets gouvernementaux prioritaires.

« Pas perdu »

« Nous travaillons toujours pour faire réinscrire le projet au PQI. Le ministre Laurent Lessard est au fait de la situation; il y a eu une rencontre avec Harold LeBel (député péquiste de Rimouski) avec la Chambre de commerce, à l'assemblée nationale le printemps dernier. Nous nous occupons de ce dossier; il n’est pas perdu dans les boîtes. C’est un projet majeur et dans ces cas-là, ça ne va pas toujours aussi vite que l’on voudrait », tranche l’attaché politique du ministre responsable de la région (Jean D’Amour), Marc Lapointe.

« Au-delà du problème de circulation, je me réjouis qu’on ait trouvé une solution pour La Fromagerie, qui emploie 125 personnes, pour autant de familles qui demeurent chez-nous. Pour le prolongement de la 20 vers Rimouski, notre conseil municipal l’a appuyé, mais vous savez, on a aussi demandé la 185 pendant 30 ans. Je constate que tous ces problèmes de circulation sont soulevés trois semaines par année », indique le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux.

Endormir

« Depuis 2014, dans le dossier de la 20, on nous dit que ce n’est pas fini pour Rimouski, mais que la priorité est la 185. Puis, on a appris que le projet de Rimouski était retiré du PQI, par des fonctionnaires. Puis, un autre ministre nous répète qu’il y a toujours de l’intérêt: « Ne vous en faites pas, ce ne sont que des formalités administratives, ça va venir, c’est dans nos plans, etc ». Finalement, on a entendu beaucoup de choses mais le ministre des Transports n’est jamais venu constater nos problèmes. Depuis trois ans, on se fait endormir », réagit le député de Rimouski, Harold LeBel.

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