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17 août 2017

« Il faut exiger que la 20 soit dans le prochain budget »

-Harold LeBel

 

©Photo TC Media - Pierre Michaud

TRANSPORTS. Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, invite les Rimouskois à exiger du gouvernement libéral que le projet de la 20 de près de 1 G$, soit inscrit dans le prochain budget provincial.

Le représentant péquiste craint les délais que cause le retrait du projet de prolongement de l’autoroute vers Rimouski du Programme québécois des infrastructures (PQI), il y a trois ans. Le ministre régional, Jean D’Amour, l’avait justifié par les efforts budgétaires consacrés à la route 185 (Rivière-du-Loup/Nouveau-Brunswick), plus meurtrière que la 20.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

La jonction entre la 132 et la 20 vers Mont-Joli, au Bic.

 C’est fini!  

« Si le projet n’est pas dans le PQI, cela signifie qu’il ne se fait plus rien. Lors de la fameuse rencontre avec la Chambre de commerce, le ministre des Transports nous avait promis de venir rouler sur nos routes, vérifier nos problèmes, mais il n’est jamais venu. C’est clair : des fonctionnaires nous l’ont dit : quand un projet est retiré du PQI, on ferme les livres. On a tellement d’autres projets à s’occuper. Il ne se passe rien, c’est fini », soutient M. LeBel.

 « Mettons qu’on revendique toujours la 20, et que le gouvernement finit par se décider, le mieux qui pourrait nous arriver serait que le projet soit inclus dans le prochain budget avec des montants spécifiques. À partir de là, il faudrait compter cinq ou six ans, juste pour que les travaux commencent. Il faut refaire les études, il faut que le BAPE (Bureau des audiences publiques sur l’environnement) passe là-dessus, il faut obtenir l’acceptabilité sociale, etc », poursuit le député.

Sous-développés

« À force de nous endormir et de repousser les échéances, un moment donné, on pourrait finir par accepter la situation. Pendant ce temps, il y aura d’autres accidents et d’autres drames qui se produiront », conclut M. LeBel.

Un citoyen très contrarié, Lucien Cimon, a sonné l’alarme il y a deux semaines. Il croit que les efforts investis sur la 132 sont autant de raions probables pour abandonner la 20.

« On nous traite comme des sous-développés: des quantités négligeables destinées à être exploitées au plus bas coût possible. Des feux sur la 132 (Trois-Pistoles): ça veut dire que nous allons devoir nous lécher la patte un bail avant d'avoir un système routier convenable. Ce traitement pourrait bien venir du fait que nous ne savons pas assez voter du bon bord, comme au pire temps du Duplessisme. Les bons collaborateurs, ils sont traités aux petits oignons: on ne nuira pas à leur commerce. »

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