18 août 2017

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©Photo gracieuseté - Michel Dompierre

Actuellement, les municipalités doivent passer par les appels d’offres publics pour l’octroi de contrats de 100 000 $ et plus. Le candidat à la mairie y émet certaines réserves. « La mesure peut sembler correcte, mais elle présente certaines lacunes. La principale est qu’au plus bas soumissionnaire, nous nous retrouvons avec des dépassements de coûts lorsque nous arrivons à la fin des projets, ce qui résulte dans des montants équivalents ou supérieurs aux autres soumissionnaires initiaux », souligne M. Michaud.

Il ajoute que le monde municipal devrait inviter le gouvernement provincial à adopter une méthode d’appels d’offres s’inspirant de pays européens qui prévoient des mesures évitant la possibilité de dépassements de coûts. « Évidemment, il faut que la municipalité s’assure que les appels d’offres soient rigoureux et il est important d’avoir un comité d’analyse indépendant pour s’assurer de la légitimité des contrats, évitant du fait les possibles collusions ou copinages », ajoute-t-il.

L'environnement considéré

Djanick Michaud estime que la dimension environnementale doit être considérée dans le processus d'appels d'offres. Selon lui, si des entreprises doivent parcourir des centaines de kilomètres pour réaliser des contrats, cela entraîne des répercussions directes sur l'environnement.

« Il n’y a qu’à penser aux déplacements des employés et des machineries de ces entreprises sur des centaines de kilomètres du lieu du contrat. La Ville pourrait inclure dans ses appels d’offres le calcul d’impact environnemental des soumissionnaires et, ce faisant, se poser en leader dans le domaine. Nous devons prendre des mesures pour réduire notre impact sur l’environnement et ce point doit être intégré dans la pratique. Nous devons agir de façon responsable pour nos générations futures, c’est le choix sensé pour notre avenir », dit-il.