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20 janvier 2017

Rimouski envisage de réglementer le piégeage du coyote

©Photo gracieuseté

ZONE RÉSIDENTIELLE. La Ville de Rimouski pourrait adopter un règlement pour empêcher la pratique du piégeage dans les zones résidentielles.

C'est ce qu'indique le conseiller municipal du district de Pointe-au-Père, Jacques Lévesque, à la suite d'un malheureux incident qui a vu un couple de Saint-Donat, déjà accablé par la leucémie d'un enfant, perdre Nuno, un bel épagneul breton, au début de décembre.

Marie-Pier Lauzon et Mathieu Dubé doivent se rendre régulièrement au Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) à Québec, pour faire traiter leur fille, Agathe. Le 2 décembre dernier, ils ont laissé la garde de Nuno à la sœur et à la mère de Mme Lauzon, qui habitent à Pointe-au-Père. Lorsque les gardiennes sont allé marcher avec Nuno, il est parti subitement à courir et n'est jamais revenu. Finalement, on l'a retrouvé mort, pris dans un piège à coyote.

La situation pose plusieurs questions, dont la présence de pièges à coyote dans des limites que l'on pourrait considérer urbaines.

Pertinence?

« Il n'y a rien dans le règlement concernant la paix et le bon ordre qui interdise la pose de collets ou de pièges sur le territoire de Rimouski. Certaines villes ont prévu des dispositions en ce sens dans les règlements de zonage et ou de contrôle animalier. Le service d'urbanisme de Rimouski été mandaté pour voir la pertinence de réglementer en ce sens, tout en vérifiant les limites de notre juridiction auprès du ministère de la Faune. Cependant, la première personne concernée demeure celle qui a la garde du chien. Même si on avait la meilleure réglementation possible, un chien doit être gardé en laisse », indique M. Lévesque.

Les règles municipales, provinciales et civiques sont telles qu'on est toujours responsable de son chien. Et encore davantage en forêt. Le maintien de l'animal en laisse demeure une règle de base incontournable. Les lois de la faune prévoient même qu'un chien errant peut être considéré comme un prédateur et être abattu par les agents de protection de la faune.

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