06 janvier 2017

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« Mgr Grondin présidera la messe, rencontrera les paroissiens et participera à une petite réception », précise M. Dionne. L'archevêque devrait émettre ses vœux pour la nouvelle année.  Il y a fort à parier qu'on va jaser fort du dossier le plus médiatisé des deux dernières années à Rimouski, eh oui!, celui de la cathédrale, toujours pas rouverte depuis novembre 2014. Le sort de l'église mère du Diocèse de Rimouski est incertain depuis qu'elle a été fermée pour cause de vétusté. La Fabrique Saint-Germain, responsable de son entretien, n'est pas arrivée à réunir les sommes nécessaires pour la restaurer, au fil des dernières années.

Dans une récente entrevue avec TC Media, Mgr Grondin répétait qu'il croit pouvoir sauver la cathédrale mais qu'il souhaite avoir un consensus et consultera la population: « Pour que ce ne soit pas le projet de quelques-uns mais le projet de l'ensemble de la population. D'où mon choix de « sortir » le projet cathédrale de la Fabrique (transfert de droit de propriété)… Mon espérance, c'est qu'en 2017, le transfert soit fait de la Fabrique à la nouvelle corporation, que la nouvelle corporation soit formée, qu'une part des travaux soit entamée et que le projet consensuel soit défini et accepté, incluant le presbytère. »

Nul doute que 2017 sera l'année où on verra le dénouement de l'histoire, selon les propos de Mgr Grondin, qui ajoutait qu'il restait des fonds pour l'entretien minimal pour environ 20 mois. Autre bonne raison pour l'archevêque d'aller rencontrer les citoyens de Sacré-Cœur: on constate depuis le début de la controverse entourant la cathédrale que les fidèles des paroisses qui ont encore leur église la voie en concurrence avec celle-ci. Certains voudraient que la cathédrale soit la dernière église de Rimouski à garder ouverte, s'il ne faut qu'en garder une, alors que d'autres ne veulent pas sacrifier la leur au profit de l'église mère.