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17 octobre 2017

Le sort des animaux de compagnie toujours préoccupant

©Google Maps

INCIDENTS. Le sort des animaux de compagnie versus les activités de chasse ou de piégeage près des zones urbanisées continue de préoccuper des citoyens, de même que des candidats et des élus.

On se souviendra qu’il y a près d’un an, le décès accidentel d’un chien près du centre communautaire de Pointe-au-Père avait suscité un certain émoi. Des cas de chats et de chiens décédés dans des pièges, ou atteints par une flèche, comme Vagabond, en février dernier, sont rapportés à TC Media depuis ce temps. Aussi, fin septembre, une femme de Sainte-Blandine a révélé sur les médias sociaux avoir retrouvé une flèche à côté de son véhicule.

Précisons par ailleurs que les chasseurs et trappeurs sont pleinement dans leur droit. Ce qui signifie qu’il faut probablement sensibiliser la population à leur présence au lieu de leur imposer des contraintes. « Je suis préoccupé par cette situation, même si on ne m’a pas rapporté d’autres incidents près du centre communautaire depuis l’an dernier. J’avais demandé de voir ce qu’on peut faire sur le plan de l’urbanisme aux services techniques de la Ville et je ferai un suivi au cours du prochain mandat », soutient le conseiller réélu Jacques Lévesque, de Pointe-au-Père.

Le candidat à la mairie Djanick Michaud a récemment pris des engagements au sujet des animaux de compagnie. « Il y a un moratoire provincial sur les zones réservées au piégeage et des questions de territoire agricole en cause, qui empêchent les changements réglementaires. Par contre, on peut travailler sur la sensibilisation. Au premier plan, les propriétaires de chiens qui vont en-dehors du périmètre urbain actuel devraient toujours tenir leur chien en laisse, pour sa propre sécurité. Si on veut laisser courir son chien en liberté, vaut mieux le faire dans un endroit où il n’y a aucun doute, comme un terrain privé ou un parc à chien. L’autre aspect serait que la Ville travaille avec les associations de trappeurs et de chasseurs, sur une campagne de sensibilisation et d’information, pour leurs membres autant que pour les citoyens », explique-t-il. L’Association des trappeurs n’avait pas retourné notre appel au moment d’écrire ces lignes.

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