19 octobre 2017

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Et cela inclus l’option soulevée récemment par le maire sortant et candidat, Marc Parent, à l’effet de réintroduire le projet de complexe culturel de la Coopérative artistique Paradis dans la cathédrale, fermée depuis bientôt quatre ans pour cause de décrépitude. On y garderait cependant des espaces pour certaines cérémonies religieuses. M. LeBel avait manifesté ses inquiétudes quant à l’éventuelle démolition du bâtiment, l’an dernier.

À force de voir le dossier traîner, la Coopérative risque de perdre ses membres, sa mobilisation, ses appuis. -Harold LeBel

« Je trouvais que c’était un beau projet, Paradis dans la cathédrale, mais il ne faut pas non plus nuire au nouveau projet de Paradis. À force de voir le dossier traîner, la Coopérative risque de perdre ses membres, sa mobilisation, ses appuis. Quand on étend un projet comme ça sur cinq, six, sept ans, c’est difficile de garder tout son monde. Paradis de nouveau à la cathédrale? Ok, mais pas si les délais font en sorte que Paradis ait des difficultés additionnelles », croit Harold LeBel.

« Il faut s’entendre rapidement, car quoi qu’il en soit, en bout de ligne, nous aurons besoin de l’argent des deux gouvernements supérieurs. Alors, pour ça, il faut arriver devant nos gouvernements avec un certain consensus. Dès qu’il y a une brèche dans la solidarité locale, les paliers gouvernementaux supérieurs se lavent les mains d’un projet », estime le député péquiste.

Oui, mais… vite!

Donc, s’il y avait une vague de bonne volonté en faveur d’un centre culturel Paradis dans la cathédrale, où on pourrait tenir certaines activités de culte, vous seriez partant? « S’il y avait un consensus, ce serait parfait, et s’il y a un consensus pour Paradis, il faut s’assurer de pouvoir une voie rapide, obtenir un traitement prioritaire.