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13 février 2017

Encore 10 % de décrocheurs au Bas-Saint-Laurent

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les Journées de la persévérance scolaire, du 13 au 17 février, sont une occasion de donner la parole à la communauté sur l’enjeu du décrochage scolaire au Bas-Saint-Laurent, qui présente le taux de décrochage au secondaire le moins élevé de la province, même si les efforts sont à poursuivre.

La directrice de l’organisme Communauté ouverte et solidaire pour un monde outillé, scolarisé et en santé (COSMOSS) Bas-Saint-Laurent se réjouit de ce taux, évalué à 9,9 % : « La région fait aussi bonne figure sur le plan du taux de diplomation des moins de 20 ans, qui est de 76,2 %, 84 % pour les filles et 70 % pour les garçons. La moyenne du Québec se situe à 78, 8 %. Dans les 10 dernières années, nous avons eu 10 % d’amélioration. Notre objectif est 80 %, des efforts restent à faire. »

Pour COSMOSS, cette belle moyenne émane en grande partie d’une mobilisation commune des acteurs régionaux, Cégep de Rimouski, UQAR, Commission scolaire es Phares, Carrefour jeunesse emploi (CJE), COSMOSS, le milieu municipal, de la santé, les élus, parents, famille, ou employeurs. « Plus de 150 organisations s’impliquent en travaillant sur des actions d’éveil à la lecture, la conciliation travail-études, le développement du langage, les aspirations scolaires et professionnelles », indique Mme Savard.

Cette semaine permettra à tous de souligner les bons coups ou les choses à faire pour favoriser la persévérance scolaire et éviter le décrochage : « Par exemple, le CJE a établi un bureau directement dans les locaux de l’école secondaire Paul-Hubert, pour arriver à accrocher les potentiels décrocheurs avant qu’ils ne partent », explique Mélodie Mondor, coordonnatrice COSMOSS Rimouski-Neigette. « Quand on regarde ce qui fait une différence dans la motivation scolaire et ce qui fait la différence, on constate que les encouragements de personnes significatives font une grosse différence », précise Mme Savard.

Manque à gagner d’1,9 milliards de $

Emma Savard soutient que le manque à gagner pour l’ensemble de la société québécoise est estimé à 1,9 Milliards de $. « D’un point de vue économique, le décrochage représente, pour le gouvernement, un manque à gagner de 120 000 $ par décrocheur, un montant qui correspond aux taxes et impôts perdus et aux services sociaux additionnels que les décrocheurs requièrent. »

La directrice fait valoir que chaque dollar investi en prévention et dans le développement de la petite enfance permet d’économiser 9 $ en services de santé, sociaux et juridique. « Au plan personnel, le décrochage est un drame pour l’individu. Les non-diplômés touchent des revenus annuels moyens inférieurs à ceux des diplômés et plus touchés par le chômage, les non-diplômés constituent la majorité des assistés sociaux et l’essentiel de la population carcérale. »

Faire rayonner les "super-héros" de la persévérance scolaire

Quatre capsules, en lien avec les quatre catégories de déterminants de la persévérance scolaire, les facteurs personnels, familiaux, scolaires et communautaires, sont disponibles sur le site Web de COSMOSS : « Il est question d’efforts, de motivation, des risques du décrochage scolaire, des programmes mis en place pour accompagner les jeunes et leur entourage, du soutien scolaire et communautaire. »

Les capsules, qui mettent en scène des acteurs locaux, seront lancées ce soir lors d'un 5 à 7 au Musée régional de Rimouski et jeudi, au Château Landry de Mont-Joli, lors d'un 5 à 7. Les capsules ont été réalisées par Philippe Chaumette

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