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13 février 2017

La grande aventure de « la sirène du Québec » coûtera 1 M$

©Photo TC Media - Pierre Michaud

EXPLOIT. La nageuse de longue distance Heidi Levasseur, surnommée « la sirène du Québec », évalue maintenant à 1 M $la somme dont elle aura besoin pour accomplir son prochain exploit: la traversée de l'océan Atlantique à la nage.

Mon équipage de traversée est presque complété --Heidi Levasseur

C'est ce que Mme Levasseur révélait à TC Media, à l'occasion de sa visite à Rimouski, aujourd'hui, où elle agissait comme serveuse d'un soir au restaurant Le Crêpe-Chignon, justement pour recueillir des fonds. Son budget précédent était fixé à 500 000 $. Son projet est de commencer sa traversée de Cap-Vert, une île au large du Sénégal, pour rallier la Martinique, sur une distance de 1 500 milles nautiques (1=1,85 km), ce, pendant 60 jours. La nage se poursuivrait à raison de huit heures par jour, avec un jour de repos aux quatre jours. Son objectif est de prendre le départ en décembre 2017.

Thérapeute recherchée

« Mon équipage de traversée est presque complété. Nous serons six en m'incluant. Il ne me manque qu'une thérapeute, idéalement une femme qui serait une chiropraticienne ou une ostéopathe. Le budget est pas mal étoffé et ça va ressembler plus à près de 1 M$. Ça prend de la marge de manœuvre. Des institutions de recherche, comme le CRBM de Rimouski (Centre de recherche sur les biotechnologies marines) ont affirmé leur intérêt à faire partie de la traversée en tant que partenaires. Ils n'ont pas encore tout-à-fait défini leur projet de recherche, mais je pense qu'ils ont un plan, qu'ils veulent développer », précise la nageuse.

« À l'Université de Sherbrooke, c'est encore plus précis. Ce sera une recherche sur la physiologie. Il y a un stagiaire en formation toute l'année, spécifiquement pour mon projet. Il va documenter toute la traversée et faire un parallèle avec les connaissances passées. J'ai obtenu une formation de l'École nationale de sauvetage », ajoute-t-elle.

Une sirène qui a encore des choses à apprendre dans l'eau? « Il faut tout prévoir, même si on souhaite que rien n'arrive. Il faut savoir quoi faire en cas d'urgence. Il n'y a pas que ma propre sécurité! Quelqu'un pourrait être blessé ou avoir un malaise sur le bateau. On va même faire des simulations. Nous ne nous préparons pas à aller faire une croisière en bourgeois! Il se pourrait que ce soit moi qui soit à la barre ou qui fait à manger. Il se pourrait que ce soit moi qui soit appelé à intervenir sur le bateau », commente Heidi Levasseur.

Embarcation

Celle-ci prévoit utiliser un catamaran de 55 pieds équipé de deux bateaux de sauvetage de type Zodiac, incluant tous les équipements de sécurité et de survie. Depuis son passage à Rimouski en 2011, alors qu'elle avait descendu le fleuve à la nage depuis Trois-Rivières, Heidi Levasseur a développé des affinités avec des navigateurs et scientifiques de la région rimouskoise.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

Catherine Coulombe, des Créations à Cath, et Heidi Levasseur montrent quelques oeuvres dédiées à « la sirène.du Québec ».

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