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14 février 2017

Des correctifs sont réclamés sur les tronçons dangereux

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

SÉCURITÉ ROUTIÈRE. La proportion plus élevée du nombre de décès lors d'accidents de la route dans la région est principalement attribuable à la présence de tronçons dangereux, a indiqué le directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent, Dr Sylvain Leduc.

Dr Leduc a pris la parole lors de la Consultation publique sur la sécurité routière, aujourd'hui, à Rimouski. La Direction de la santé publique a précisé que la mortalité par trauma routier est en baisse au Bas-Saint-Laurent. Même si elle suit cette tendance québécoise, la région demeure au-dessus de la moyenne (2e au Québec en 2007-2009 et 4e en 2010-2012).

Selon directeur de la santé publique, les automobilistes bas-laurentiens n'ont pas un comportement plus délinquant que ceux d'ailleurs au Québec. Certains tronçons de route de la région seraient responsables d'une proportion importante des décès.

Par exemple, sur l'autoroute 20 entre Rimouski et Sainte-Luce, le ratio d'accidents mortels par kilomètre est quatre fois plus élevé que sur le tronçon de la 20 entre La Pocatière et Cacouna, qui est pourtant le plus utilisé dans la région. Le ratio sur la route 132, entre Trois-Pistoles et Rimouski, est de trois fois supérieur.

Le directeur de la santé publique croit que des modifications sur les tronçons problématiques et des investissements sur les infrastructures routières sont nécessaires. « Il y a le comportement des gens et il y a encore des choses à faire de ce côté. Mais il ne faut pas oublier qu'en matière de santé publique, tous nos modèles d'intervention ont démontré que le plus efficace est la modification de l'environnement, qu'il soit législatif, technologique et physique », mentionne Dr Sylvain Leduc.

« En sécurité routière, le trauma routier est un problème de santé publique. Cela a des impacts sur la mortalité et la morbidité, des conséquences sur des familles et des individus. De plus, il y a des mesures efficaces pour les prévenir. À partir du moment où on a un problème important et des solutions préventives, on est en présence d'un problème de santé publique », ajoute Dr Leduc.

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