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17 février 2017

L'architecte Gaston Martin met ses plans bien à l'abri

©Photo gracieuseté Clermont Ouellet

PATRIMOINE. Un personnage quasi-historique de la communauté rimouskoise, l'architecte Gaston Martin, 88 ans, est toujours vivant et a pris soin de mettres ses plans les plus importants bien à l'abri.

M. Martin a eu la sagesse de déposer quelque 200 documents, couvrant une carrière de 40 ans allant des années 1960 aux années 2000, à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Parmi les projets de M. Martin qui ont été réalisés, on retrouve justement, ironie du sort, l'édifice gouvernemental de la rue Moreault, où on est situé le bureau régional de la BAnQ. D'autres exemples, comme l'église du quartier Saint-Pie-X, à Rimouski, le Colisée financière Sun Life avant sa transformation, la chapelle de l'ancien camp du Cap-à-l'Orignal  dotée d'une croix scoute, et l'église Saint-Yves témoignent de l'avant-gardisme dont faisait preuve M. Martin.

« Les plans sont ainsi protégés et considérés comme un bien public. Ils peuvent être consultés, mais avec des gants blancs! », prévient Gaston Martin. Et éventuellement réutilisés pourrait-on ajouter. Celui-ci a aussi été un membre actif de la communauté, notamment avec le Club Lions, et habitait autrefois le quartier Saint-Pie-X avec sa conjointe, Marie Côté, toujours vivante, et leurs enfants, Marie-France, Yves, Nathalie et Jean-François. Le couple vit au Havre de l'Estuaire.

©Photo TC Media - archives

L'Église Saint-Pie-X

Cap-à-l'Orignal

Le nom de M. Martin est revenu dans l'actualité ces derniers temps en raison du débat sur la sauvegarde ou la démolition de la chapelle et d'autres bâtiments de l'ancien camp de vacances du Cap-à-l'Orignal, dans le parc du Bic. Le camp ayant fermé il y a quelques années, ses installations devenaient la propriété de la Société des établissements de plein-air du Québec (SÉPAQ), qui n'a pas vu l'intérêt d'y investir et les a donc démolies.

« C'était écrit dans le ciel que ça se terminerait comme ça. Ces constructions auraient eu besoin d'être restaurées et on ne voulait pas mettre d'argent là-dessus. Ça ne m'a pas surpris, mais ça m'a fait bien de la peine », commente l'architecte.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

La chapelle du camp du Cap-à-l'Orignal

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