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27 février 2017

Des anglophones de la région s'expriment sur leur milieu de vie

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

COMMUNICATION. Heritage Lower Saint-Lawrence a mené, samedi et dimanche, des consultations à Rivière-du-Loup et Rimouski afin d'entendre les préoccupations de la population anglophone bas-laurentienne, sur différents sujets.

L'organisme basé à Métis-sur-Mer, qui offre des services et accompagne les différentes communautés anglophones du Bas-Saint-Laurent, souhaitait recueillir les points de vue et expériences des citoyens d'expression anglaise sur des thèmes, comme l'accès aux services (santé, éducation, culture, emploi…) ainsi que les difficultés ou pistes d'amélioration des services.

La population anglophone au Bas-Saint-Laurent est faible, tant en proportion qu'en chiffre absolu. Selon les données de 2011, environ 1 105 personnes se considéraient comme anglophone, dans la région. Pour les pôles de Rimouski et Rivière-du-Loup, on en dénombre respectivement 300 et 105. Environ 15 % de la population bas-laurentienne se dit bilingue.

« Il y a un si petit nombre d'anglophones au Bas-Saint-Laurent qu'il est parfois difficile d'avoir un portrait exact de la situation. C'est pour cela qu'il est important d'aller à la rencontre de ces gens dans le but de mieux les soutenir », résume la coordonnatrice santé et communauté à Heritage Lower Saint-Lawrence, Marie-Claude Giroux.

Accès à la culture

Les participants se sont exprimés sur ce qu'ils apprécient de leur milieu de vie, ainsi que les différents défis auxquels ils sont confrontés. Parmi les préoccupations soulevées lors des consultations, figure l'accès aux arts et à la culture anglophone. L'accès à des livres, des films et au théâtre en anglais constituent des obstacles pour ces citoyens.

« Il n'y en a pas beaucoup est c'est compréhensible parce que la région est très francophone. Selon des recherches que j'ai réalisées, les anglophones du Bas-Saint-Laurent sont très bilingues. La plupart fonctionnent très bien en français. Ils ont une bonne capacité d'adaptation à leur milieu et une bonne réceptivité des francophones quand ils ont besoin d'un peu d'aide », explique l'anthropologue, Mary Richardson.

S'il y a une volonté de préserver la langue française au Québec, il en est de même chez la population d'expression anglaise. La faible quantité de citoyens anglophone au Bas-Saint-Laurent fait en sorte que les défis sont plus importants dans la région, quant à l'avenir de la langue.

« Il y a quand même une sensibilisation et un effort de vouloir au moins garder son identité, sa langue et ses services dans la mesure du possible. Parfois, le nombre ne justifie pas toujours de conserver certains services. Par exemple, en Gaspésie, oui les gens veulent garder leur langue et leur culture. Ils veulent aussi que leurs enfants soient bilingues. Si les jeunes ne peuvent pas s'intégrer au marché de l'emploi, ils vont s'en aller. On essaie de trouver des moyens pour éviter cela », indique Mme Richardson.

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