03 février 2017

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©Photo TC Media - Pierre Michaud

Le plus important à nos yeux est celui de Ghaiss Garibet, dont c'est la belle famille qui constitue le noyau autour duquel 11 personnes seront placées sous l'égide du Comité rimouskois d'accueil des réfugiés syriens. M. Garibet habite à Laval et est le voisin d'une Rimouskoise de naissance, Anne-Marie Doucet. C'est de là que la démarche, qui a duré plus d'un an, origine.

« Je suis vraiment heureux et comblé de voir le résultat de nos efforts », a confié le co-coordonnateur du Comité, Marc Doucet, aussi père d'Anne-Marie, avant de céder la parole à son ami, M. Garibet, qui s'est dit par ailleurs sous le choc lorsqu'il a appris l'attentat de Québec.

Ce drame n'a toutefois pas entamé sa fierté de citoyen du Québec: « Je suis vraiment très fier d'être Québécois, aujourd'hui. Je pense même à venir m'installer à Rimouski. Le Québec, c'est une société accueillante et chaleureuse. J'ai beaucoup voyagé en Europe et je n'ai jamais vu un pays aussi chaleureux que le Québec. Je cherche, pour vous remercier, un mot plus grand que merci! »

M. Garibet a précisé que son ami Toni était commerçant dans son pays, genre petite épicerie ou dépanneur, tandis que sa conjointe était une excellente coiffeuse. Leurs enfants ont moins de 10 ans et ils fréquenteront l'école du Bic. En entrevue, avec M. Garibet comme traducteur, on a appris que les nouveaux Rimouskois « vont s'habituer à l'hiver » et savent déjà que les Québécois et les Rimouskois sont fous de hockey. Les enfants avaient hâte de jouer dans la neige. Au Bic, M. Doucet a fait une tournée des classes et les enfants de la classe retenue pour accueillir les enfants syriens se sont montrés très fiers d'être choisis.