Accueil des réfugiés: un geste de bonté qui fait du bien!

RIMOUSKI. La semaine s'est terminée en beauté, à Rimouski, vendredi, après avoir commencé avec les événements tragiques que l'on sait à Québec, avec l'activité d'accueil de deux familles de réfugiés syriens.

Ces deux familles, une femme et ses deux enfants et un couple avec ses deux enfants, font partie de la même famille élargie, celle d'Elada Bechara, la conjointe d'un Québécois d'origine syrienne qui habite à Laval, Ghaiss Garibet. Ce dernier est le voisin d'une Rimouskoise de naissance, Anne-Marie Doucet, et ils sont les bougies d'allumage de cette aventure qui a débuté il y a plus d'un an. Nina est arrivée avec ses deux fils, Christ et Chamoun. Le surlendemain, Toni, sa conjointe, sa fille et son fils ont atterri au Québec.

Ces deux familles, qui vont vivre dans le district du Bic, ne dépendront pas de la générosité de l'État. Elles sont plutôt laissées aux bons soins du Comité rimouskois pour l'accueil des réfugiés syriens, qui a recueilli des sous et des dons d'articles d'utilité, trouvé des familles de parrainage, trouvé des logements pour les accueillir, fait des démarches dans les écoles, recruté des bénévoles pour les entourer.

« À vrai dire, ce sont d'abord les enfants d'Anne-Marie et ceux de Ghaiss et Elada qui ont fraternisé, ce qui a amené les parents à devenir amis. Il faut en retenir que quand les adultes ne savent pas comment se comporter, par gêne ou méconnaissance, par exemple, on n'a qu'à regarder comment font les enfants », souligne le co-coordonnateur du Comité, Marc Doucet, qui se dit très heureux de voir la démarche aboutir et très touché par la contribution des centaines de citoyens.

Apprendre

Apprendre la langue française sera la première tâche à laquelle s'attaqueront les nouveaux-venus, qui sont encadrées par des familles marraines au Bic, mais les enfants fréquenteront l'école. « Nous sommes très heureux de pouvoir enfin les accueillir et les aider à bâtir une nouvelle vie dans un environnement sain et sécuritaire. Rimouski a beaucoup à leur offrir en raison de ses équipements et services mais surtout, des valeurs de tolérance, de compassion et de respect qui faciliteront leur intégration », commente le maire, Marc Parent. Une troisième famille est attendue dans quelques semaines.

Marc Doucet

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