05 février 2017

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©Photo TC Media - Pierre Michaud

Après la contestation de l'élection par la Fabrique de deux marguilliers identifiés au comité Cathédrale 2016 la semaine dernière, TC Media est interpellé sur une autre question qui risque d'alimenter aussi les discussions: « La Fabrique a décidé d'exclure deux marguillers qui auraient un intérêt distinct des autres paroissiens, car ils font partie du comité 2016. Ils ont justement été élus pour ça. Cependant, le président de la Fabrique (Normand Lavoie), qui a fait partie du comité Cathédrale 1867, ce qui implique qu'il a une opinion sur le sujet, n'a jamais été inquiété. Sera-t-il lui aussi exclu des discussions du conseil de Fabrique lors des discussions qui portent sur la cathédrale ?»

Rarement un dossier municipal ou régional, peut-être à part le projet de la salle de spectacle, n'a suscité autant de controverse à Rimouski. Voilà qui nous en dit long sur le climat actuel: la personne qui a posé cette question, mêlée de près au débat depuis le début, souhaite demeurer anonyme, tout comme le membre du conseil de la Fabrique qui lui répond: « Ce n'est pas du tout la même chose: le comité Cathédrale 1862 n'existe plus, contrairement à Cathédrale 2016 qui est toujours actif. »

Activités et rites

Rappelons que Cathédrale 2016 souhaite restaurer la cathédrale le plus tôt possible -notamment avec la participation de spécialistes en construction prêt à donner du temps et de l'argent- et à recueillir des fonds en maximisant la tenue d'activités de toutes sortes. Le tout dans l'objectif de pouvoir y maintenir les rites religieux, de préserver son aspect intérieur autant qu'extérieur. Le comité Cathédrale 1862, qui lui a cédé sa place dans la démarche de restauration de la principale église de Rimouski, voulait permettre la transformation du bâtiment en centre culturel à l'intérieur, afin de préserver son aspect extérieur, en profitant de subventions.

L'archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin doit confirmer l'avancement de ses projets pour la cathédrale dans les prochains jours. L'édifice, situé au cœur de Rimouski, est en décrépitude, et sa fermeture remonte à novembre 2014.