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05 février 2017

Le financement public n'arrive pas à combler la demande

©Photo TC Media - archives Pierre Michaud

SUICIDE. Le financement attribué par l'État québécois est loin de suffire à la demande en ce qui a trait à l'assistance aux personnes qui sont aux situations de détresse émotionnelle, dont celles qui ont des idées suicidaires.

C'est ce qui ressort notamment d'un entretien avec le directeur général du Centre de prévention du suicide et de crise du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Les Îles, Louis-Marie Bédard, à l'occasion du Défi des neiges au profit de la Fondation du Centre, dimanche, au Parc du Mont-Comi.

« Notre rôle est de prévenir le suicide et les actes suicidaires, ainsi que les tyoes de crises psycho-soiciales, psycho-somatiques et psycho-pathologiques.  Notre centre dessert toute la population du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine, 24 heures sur 24 h, sept jours sur sept.  Pour nous, un premier appel génère en moyenne trois appels. On en est à 16 000 interventions téléphoniques par année. La Fondation rapport environ 40 000 $ par année  », indique M. Bédard.

« La quantité des appels de détresse augmente et les montants qui nous sont alloués sont toujours les mêmes. Il y a une indexation de un à 2 % par année mais la demande surpasse cela. Nous devons aller chercher 70 000 $ pour le maintien des services et non-pas pour des services spécialisés, ce qui fait qu'on est loin d'être « en mode »  développement.  Il y a quatre employés en permanence au Centre, et nous faisons aussi de l'hébergement », précise-t-il aussi.

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