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08 février 2017

Luc Lavoie livre ses réflexions sur l'après-attentat

©Photo gracieuseté

PROPOS HAINEUX. Un communicateur originaire de Rimouski, Luc Lavoie, estime qu'il faut freiner la vague de méfiance et d'islamophobie envers les immigrants qu'on a connu, et qu'on connaît depuis l'attentat de Québec.

Si on n'aime pas ça, on n'a qu'à regarder ailleurs! --Luc Lavoie

M. Lavoie a mis une vidéo en ligne sur Facebook, qui a atteint des dizaines de milliers d'internautes et qui dénonce les propos haineux de plus en plus fréquents sur les médias sociaux.

« Le Québec a besoin plus que jamais d'immigrants, car la démographie des Québécois dits « de souche » est négative. Il y a plus de décès que de naissances. On s'est donnés comme objectif il y a plusieurs d'années d'attirer des immigrants parlant le plus français possible. Nous avons pris des décisions pour favoriser les immigrés en provenance d'Algérie, du Maroc et de Tunisie, car les Français et les Belges ne migrent plus. Ils sont arrivés et sont bien établis et il y a une espèce de frange extrémiste, nationaliste qui sévit présentement. Ils ont monté la tête des citoyens avec des niaiseries. Le Québec est une société où l'homogénéité n'existe plus et n'existera plus jamais. Ces citoyens viennent enrichir notre culture, et non le contraire », mentionne M. Lavoie.

Ce dernier croit que l'État n'a pas à légiférer sur le port du voile. « S'il y a des femmes qui veulent porter le voile, je m'en balance! Je ne comprends pas comment on pourrait justifier que  l'État dise aux gens comment se vêtir. Si on n'aime pas ça, on n'a qu'à regarder ailleurs. On se calme le pompon, svp, et on se rapproche des musulmans et des gens de cette région du monde! », tranche-t-il.

Aux sources

Luc Lavoie pourrait bien acquérir une seconde résidence à Rimouski bientôt. Il y revient chaque année revoir des membres de sa famille, dont son père, Gaétan, qui a 86 ans. « Je commence à sentir l'appel du retour », glisse celui qui a commencé sa carrière à CJBR en 1972, côtoyant Jean Brisson, Jacques Dumesnil et Denis Beaumont, notamment. Il a ensuite travaillé à Matane.

Par la suite, M. Lavoie a été entre autres journaliste à la Presse Canadienne à Ottawa, chef de cabinet de Marcel Massé, chef de cabinet adjoint du Premier ministre Bryan Mulroney, ambassadeur en Espagne, vice-président du cabinet de relations publiques National, vice-président chez Quebecor et aujourd'hui, entre autres, chroniqueur politique à LCN. Luc Lavoie a côtoyé le maire Marc Parent, à Ottawa et connaît bien sa mère, Monique: « On s'est rencontrés à quelques occasions et j'ai même loué la maison de M. Parent en 2013. Je suis très content qu'il soit maire. C'est un super bon gars et un athlète accompli. »

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