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22 mars 2017

Deux familles de réfugiés africains se font attendre à Rimouski

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Alors que les deux familles de réfugiés en provenance de la République démocratique du Congo, en Afrique, se font attendre à Rimouski, les Syriens arrivés en février à Rimouski continuent de poursuivre leur intégration en suivant des cours de francisation depuis le 13 mars.

Mahnaz Fozi, directrice d’Accueil et intégration Bas-Saint-Laurent (AIBSL), confirme que les 15 personnes formant deux familles, venant d’Afrique sont attendues depuis janvier. « Nous espérons qu’ils arrivent d’ici mi-avril. Quand ils seront là, ils seront hébergés dans un logement temporaire de sept à 10 jours. Par la suite on les aidera à trouver un logement et on entamera le processus de francisation »

Mme Fozi précise que l’organisme bas-laurentien, responsable de l’accueil des réfugiés, a embauché une personne ressource capable de parler trois langues africaines pour les aider dans les débuts de leur intégration. « On veut qu’ils apprennent rapidement le Français, s’ils ne le parlent pas déjà, pour accélérer leur intégration. »

Une classe d’accueil pour les enfants

Mahnaz Fozi souligne que la Commission scolaire des Phares a mis en place cette année, une classe d’accueil pour les enfants de ces familles réfugiées à l’École de l’Estran : « C’est une classe d’accueil pour tous les allophones, qu’ils viennent d’Afrique, de Syrie, de l’Équateur ou du Brésil. Ensuite, lorsqu’ils seront en mesure de mieux comprendre le français, ils seront intégrés au cursus scolaire régulier. »

Mme Fozi précise que depuis le 13 mars, les sept adultes de la famille syrienne arrivée en février suivent eux aussi des cours de francisation depuis le 13 mars : « Les cours de francisation sont offerts par le Ministère à tous les immigrants allophones, c’est une occasion pour améliorer le Français, qui est essentiel pour une bonne intégration et pour la recherche d'un emploi. Ils font aussi des activités parascolaires pour connaître leur milieu et les différents fonctionnements de la société, par exemple comment conduire ici. »

La directrice d’AIBSL explique que la communauté du Bic, où la famille syrienne est installée, lui apporte une aide quotidienne : « L’intégration se passe bien, la barrière de la langue est encore là, mais six familles de la communauté bicoise se sont portées volontaires pour les aider dans les activités quotidiennes, par exemple pour les accompagner faire leur épicerie. »

Attention aux fausses informations

Sur la peur que pourraient ressentir certaines personnes en lien avec l’arrivée de 200 réfugiés d’ici 2019 à Rimouski, Mme Fozi se fait rassurante : « Ce n’est pas la même chose qu’en Europe, où la proximité géographique des pays peut faire en sorte que certains passent par les frontières sans vérifications. Ici, les réfugiés sont soigneusement choisis par Québec, on vérifie leurs antécédents, tout est épluché, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. »

Mme Fozi indique que les réfugiés sont majoritairement accueillis à bras ouverts à Rimouski : « C’est certain que parfois certaines personnes, qui ne possèdent pas toutes les informations ou de fausses informations, peuvent être un peu plus réticentes. Mais si on était fermé, au Canada, on se serait privé de beaucoup de personnalités importantes, par exemple des ministres ou des gouverneurs. »

« J’aimerais partager une citation de Baha’u’llah : « La Terre n’est qu’un seul pays, tous les hommes en sont les citoyens. Il faut voir l’humanité comme une grande famille », de conclure la directrice d’AIBSL, qui consacre son travail et sa vie à l’accueil d’immigrants.

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