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03 mars 2017

Pas pour demain, les radars photo au Bas-Saint-Laurent

Photo radar

©Photo archives

SÉCURITÉ ROUTIÈRE. Les décideurs régionaux qui réclament l'implantation de radars photo dans des municipalités du Bas-Saint-Laurent devront s'armer de patience puisqu'il faudra attendre les orientations émanant d'un projet-pilote, mené en ce moment par le ministère des Transports dans différentes villes du Québec.

Lors de la Consultation publique sur la sécurité routière tenue à Rimouski le 14 février, le maire de Rimouski, Marc Parent, avait énuméré une série de propositions, dont celle de « permettre l'utilisation de radars photo dans les villes avec la possibilité de les déplacer périodiquement ». Actuellement, les municipalités ne sont pas gestionnaires de ces équipements. Le ministère des Transports est responsable des radars photo, mais ceux-ci sont opérés par les corps policiers (comme la Sûreté du Québec).

Au Québec, la présence de radars photo est concentrée dans huit régions: Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Laurentides, Laval, Montérégie, Montréal et Outaouais. La 2e phase d'un projet-pilote de coopération municipale, pour une surveillance par radar photo (du réseau municipal), est en cours. Depuis 2015, 36 nouveaux appareils (fixes et mobiles) ont été mis en service sur le territoire de villes ciblées (aucune au Bas-Saint-Laurent). Ces municipalités se trouvent dans les régions de la Capitale-Nationale, de la Chaudière-Appalaches, de la Montérégie, de Montréal, de Laval, des Laurentides, de Lanaudière et de l'Outaouais. La 1re phase du projet-pilote a mené, en 2009 à l'implantation d'une quinzaine d'appareils à Thetford Mines, Lévis, Beauceville, Saint-Georges-de-Beauce, Saint-Constant, Pincourt et Marieville.

Dans cette démarche, les villes collaborent avec leur service de police, afin de déterminer les sites qui pourraient accueillir les radars. « En tant que gestionnaires de réseau, elles sont les plus à même de suggérer des endroits qui seraient appropriés pour la surveillance par radar photo. Par la suite, un comité d'experts formé de représentants du ministère des Transports, du ministère de la Sécurité publique, de la Sûreté du Québec et des villes étudie ces endroits », explique le porte-parole du ministère des Transports, de la Mobilité durable et Électrification des transports du Québec, Alexandre Bougie.

En attendant les résultats…

Au terme du projet-pilote, les municipalités participantes et leurs partenaires rédigeront un rapport d’évaluation et y tireront leurs conclusions, notamment sur le plan de la sécurité routière, de l’acceptabilité sociale, de l’organisation, de l’utilisation des appareils ainsi que des aspects technologiques et financiers. Selon le ministère, ces intervenants impliqués seront ainsi mieux outillés pour proposer des orientations quant aux modalités de déploiement de nouveaux appareils dans les municipalités.

Il n'est toutefois pas possible de préciser quelque échéancier que ce soit, pour l'instant. « Au terme de ce projet-pilote, des évaluations seront réalisées et le ministère fera connaître ses intentions pour la suite des choses, en toute transparence pour les usagers de la route », indique M. Bougie.

Critères

Actuellement, 157 radars photo et appareil de surveillance aux feux rouges sont déployés sur le réseau routier québécois. Le ministère des Transports se base sur une série de facteurs pour en justifier l'implantation. Le premier est la présence d'une problématique d'accidents liés à la vitesse ou à des passages aux feux rouges. La géométrique du site, la faisabilité d'y déployer un appareil et la difficulté d'exercer une surveillance policière traditionnelle sont d'autres critères. Depuis 2012, les radars photo peuvent être utilisés sur tout chemin public déterminé par les deux ministères, après consultation de la municipalité responsable de l'entretien de ce chemin, dans une zone scolaire ou dans une zone de chantiers routiers.

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