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07 mars 2017

Les résidences pour aînés peinent à combler leurs postes

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

BESOIN DE MAIN-D'OEUVRE. De passage à Rimouski aujourd'hui dans le cadre d'une tournée provinciale, le Regroupement québécois des résidences pour aînés a rappelé les défis auxquels sont confrontés les propriétaires d'établissements, dont le principal est la pénurie de main-d'œuvre dans ce secteur.

Le Bas-Saint-Laurent ne fait pas exception au reste du Québec quant aux enjeux d'attraction et de rétention de main-d'œuvre en résidence. « Il faut faire connaître notre milieu, promouvoir les résidences pour aînés pour attirer une plus jeune main-d'œuvre. La moyenne d'âge de nos préposés est au-dessus de 50 ans. Il faut que les plus jeunes soient intéressés. Prendre soin ou s'occuper des aînés, c'est peu connu. On a 42 000 préposés à notre emploi. On en a besoin de 1 000 nouveaux par année. Déjà de remplacer ceux qui quittent, on a de la difficulté », explique le président-directeur général du Regroupement québécois des résidences pour aînés, Yves Desjardins.

On a 42 000 préposés à notre emploi. On en a besoin de 1 000 nouveaux par année. -Yves Desjardins

La situation est particulièrement aigüe en ce qui concerne les préposés, pour lesquels le règlement sur la certification des résidences privées pour aînés a des exigences spécifiques. Le ministère de la Santé et des Services sociaux impose une formation obligatoire à l’emploi que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ne parvient pas encore à rendre financée et accessible dans toutes les régions du Québec, souligne le regroupement. « S'il y a un programme de formation disponible dans les écoles, il y a peut-être des gens qui seront portés à étudier là-dedans », indique M. Desjardins.

Les installations et la paperasse

Outre les besoins en main-d'œuvre, les propriétaires de résidences sont confrontés à d'importants défis liés à leur bâtiment et au cadre réglementaire, jugé trop lourd. Par exemple, les exigences en matière de sécurité incendie qui prévoient l'installation de gicleurs et la mise aux normes des systèmes d'alarme. Loin d'en remettre en question la nécessité, le Regroupement québécois des résidences pour aînés demande toutefois au gouvernement de faire preuve d'une plus grande compréhension quant aux délais imposés.

« Qu'on ne fasse pas du mur-à-mur. Qu'on regarde la situation. On a 290 résidences qui ont fermé en trois ans. Un délai supplémentaire pourrait permettre aux propriétaires d'aller chercher le financement nécessaire pour exécuter les travaux. Installer les gicleurs en 30 jours, tout le monde sait que c'est infaisable », mentionne Yves Desjardins.

Le Regroupement québécois des résidences pour aînés compte 27 résidences membres au Bas-Saint-Laurent et huit en Gaspésie.

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