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27 avril 2017

Le don d'organes a permis d'améliorer la vie de 15 Bas-Laurentiens en 2016

Organes

©Photo Archives

GREFFE. Quinze personnes du Bas-Saint-Laurent ont vu leur qualité de vie s'améliorer en 2016 grâce à une transplantation, selon les données dévoilées par l'organisme Transplant Québec.

Cinq résidents de la région ont obtenu un rein et cinq autres ont subi une greffe double de poumons. Trois personnes ont subi une transplantation du cœur et deux patients bénéficient aujourd'hui d'un nouveau foie. Ces personnes font d'ailleurs partie des 480 personnes, à l'échelle provinciale, ayant subi une greffe au cours de la dernière année.

L'année dernière, une personne du Bas-Saint-Laurent a fait don de ses deux reins. Bien que cela puisse sembler minime, cela a tout de même permis à deux personnes de mettre un terme à la dialyse. D'ailleurs, un donneur d'organes peut sauver jusqu'à huit vies et aider 20 personnes par le don de tissus.

« Les donneurs sont rares, ça demeure de petits chiffres. Plusieurs hôpitaux ont cinq donneurs et moins par année. Dans toute la province, l'an passé, on a eu 170 donneurs. En même temps, ce n'est pas banal puisque des gens peuvent retrouver une qualité de vie et peut-être même retourner travailler et rester actifs dans la société. Il faut décéder dans un hôpital pour devenir donneur. Par exemple, à Rimouski, pour 100 décès à l'hôpital, il n'y a qu'un seul donneur d'organes potentiel », souligne le chef du service de l'enseignement et du développement hospitalier chez Transplant Québec, Hugues Villeneuve.

Moins d'attente

Le rein est l'organe le plus transplanté, suivi du foie, du cœur et des poumons. Au 31 décembre 2016, 16 personnes du Bas-Saint-Laurent étaient toujours en attente d'un organe, dont neuf pour un rein. La liste d'attente est provinciale, ce qui signifie que les personnes des grands centres ne sont pas priorisées, au détriment des résidents des régions.

Si on peut réduire de façon significative les temps d'attente, on diminue la souffrance humaine. -Hugues Villeneuve

Les temps d'attente pour une transplantation ont connu une baisse, parfois importante, au fil des années. En 2012, le délai moyen pour une greffe du poumon était de 770 jours. Il était de 330 jours en 2016. Le temps d’attente pour un rein a diminué de près de 50 % pour la même période, passant de 1 220 à 641 jours. « Si on peut réduire de façon significative les temps d'attente, on diminue la souffrance humaine », rappelle M. Villeneuve.

Sensibilisation

La Semaine nationale du don d'organes, qui se déroule jusqu'à samedi, représente une occasion de lever le voile sur le sujet et ainsi encourager la population à signer sa carte. Même si une personne consent à faire don de ses organes à son décès, la famille du donneur doit également être sensibilisée à cette volonté, car souvent, c'est elle qui aura le dernier mot.

« Souvent, les refus de familles sont attribués à des approches précipitées. Il faut faire cheminer les familles à bien comprendre la situation. Il faut valider la compréhension de ces proches. Les familles ont le droit de refuser, mais on a l'obligation comme professionnel, de bien présenter l'option. On veut qu'elles soient confortables avec leur décision, que ça fasse un mois, six mois ou 10 ans après l'événement », indique Hugues Villeneuve.

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