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25 mai 2017

Les inquiétudes persistent pour l'environnement

©Photo TC Media - Pierre Michaud

HYDROCARBURES. Le transport, l'exploration et l'exploitation du gaz naturel et du pétrole demeurent des sujets hautement préoccupants pour le Conseil régional de l'environnement (CREBSL).

Lors de l'assemblée générale annuelle tenue en fin de journée, à Pointe-au-Père, la directrice générale, Luce Balthazar, a indiqué qu'au cours de la dernière année et en prévision de la prochaine, le plan d'action du CRE du Bas-Saint-Laurent  a comme priorité les thèmes de l’énergie et du réchauffement climatique. Plusieurs développements liés aux hydrocarbures, et particulièrement à l’oléoduc Énergie Est, dont le sort est toujours incertain, continuent d’occuper grandement les ressources du CREBSL.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

Quelques participants à l'assemblée générale annuelle.

C'est beau de dire qu'on ne veut pas du pétrole dans sa cour mais si on continue d'acheter un gros véhicule qui consomme énormément et qu'on roule énormément, on va en avoir besoin. -Yannick Gendreau, président du Conseil régional de l'environnement

Ce que confirme le président, Yannick Gendreau: « Cela dure depuis quelques années. Les dossiers relatifs à l'énergie prennent de plus en plus de place.  Tous ces enjeux sont en lien avec la protection de l'environnement. Le Conseil a aussi, énormément, pour objectif de se rendre intervenir auprès des décideurs locaux. Faire de la sensibilisation et leur expliquer les choses d'un point de vue environnemental. L'environnement ne peut pas se défendre lui-même, alors on parle en son nom. »

Luce Balthazar

©Archives - Le Laurentien

La directrice générale du Conseil, Luce Balthazar, échange avec un participant, Vincent Dufour.

Il faut se manifester quand vient le temps de défendre l'environnement, mais aussi regarder ses propres habitudes. Comme disait Ghandi: « Si vous voulez changer le monde, commencez par changer vous-même. »

« Dans la Vallée, on sait que la voie ferrée passe près de la rivière Matapédia et on se souvient tous de ce qui s'est passé à Lac Mégantic. Il faut sûrement se préoccuper, mais il faut aussi voir qu'il y a des enjeux de société. C'est beau de dire qu'on ne veut pas du pétrole dans sa cour mais si on continue d'acheter un gros véhicule qui consomme énormément et qu'on roule énormément, on va en avoir besoin. La sensibilisation commence par soi-même, aussi », renchérit M. Gendreau.

« Si on ne diminue pas notre consommation de pétrole, il va falloir qu'il arrive quelque part. La protection de la biodiversité est un autre sujet qui nous préoccupe. Nous appuyons également des actions en lien avec la lutte aux changements climatiques », conclut le président.

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