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25 mai 2017

Plus d'un an à défendre ses droits de contribuable

©Photo gracieuseté Raphaël Gauthier

TÉMOIGNAGE. Une citoyenne de Métis-Sur-Mer, Nathalie Girard, poursuit ses démarches pour contester son évaluation municipale depuis février 2016.

Mme Girard, qui est en attente d'une décision du Tribunal administratif du Québec d'ici trois mois, dit défendre sa cause non seulement pour elle mais aussi pour les autres personnes qui pourraient se retrouver dans la même situation. Sa résidence située sur la rue principale est en bordure de mer et son évaluation municipale a fait un bond de plus de plus de 50 000$ d'un seul coup. Sa réaction a incité des concitoyens à se questionner et à s'impliquer davantage dans les affaires municipales. Elle se débat toujours dans les dédales de l'administration publique et en retire de nombreuses leçons.

Il ne faut pas tomber dans le fatalisme. On tente de nous dissuader. -Nathalie Girard, contribuable.

« L'évaluateur de la municipalité, Servitech, est d'abord venu me rencontrer et recueillir les motifs de ma contestation en juillet, l'été dernier. Ils ont évalué à nouveau mais n'ont rien changé. J'ai ensuite fait une requête au Tribunal administratif du Québec. Nous avons été quatre citoyens entendus le 19 mai dernier. La réponse ne viendra pas avant trois mois. Ce que je retiens de toute cette expérience, c'est que cela prend beaucoup de temps, d'énergie, souvent d'argent, pour être entendu. Par contre, c'est très enrichissant au plan personnel », raconte Mme Girard.

Injustices

Pour elle, la méthode basée sur la comparaison de municipalités voisines ne fonctionne pas. « On a creusé et on a découvert que c'est encore plus injuste que je ne le croyais (au plan de l'évaluation municipale). Ce que je pressentais s'est confirmé. Je pense aussi aux autres car ce n'est pas tout le monde qui a le temps et l'énergie de faire les recherches, les analyses, etc. Si vous voulez en retenir une leçon, c'est celle de persévérer. Il ne faut pas tomber dans le fatalisme. On tente de nous dissuader. J'ai reçu des réponses pas très agréables du conseil municipal. Une personne qui paye 1$ le mètre carré (de taxe), alors que j'en paye 85$, m'a dit: «  si on diminue ton taux, je vais devoir payer plus cher! ». On appelle ça de l'équité, monsieur? » , lance Nathalie Girard.

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