14 juin 2017

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C’est ce que TC Media a appris en fin d’après-midi, à l’occasion d’une entrevue avec un des citoyens qui souhaitait ce statu quo, Jean-François Deschênes. Alors qu’il devait être question de l’assemblée du 19 juin, où le règlement sur les nuisances, incluant les feux, devait être modifié par les élus, M. Deschênes nous indiquait qu’il venait d’avoir un entretien avec le directeur général de la Ville, Claude Périnet. Ce dernier lui aurait annoncé le maintien de l’interdiction.

Le citoyen interrogé estime que ce n’est pas à lui de confirmer la nouvelle, mais indique qu’il est heureux de ce qu’on lui a annoncé: « Nous avons eu de l’écoute de la Ville et cela devrait se traduire par un statu quo. Je vais quand même me présenter à l’assemblée du 19 pour fermer la parenthèse. Une fois que ce sera fait, je serai le premier à vouloir partager notre belle plage avec les autres citoyens. Nous avons un bel endroit et nous voulons le préserver pour tous. Et que ce soit fait dans le plus grand respect de l’environnement et des individus. »

M. Deschênes et une vingtaine d’autres citoyens se sont montrés inquiets des risques comportant une autorisation des feux de plage pour leurs propriétés, avec un amendement annoncé par la Ville à son règlement concernant les feux extérieurs et de joie. Une pétition qui a circulé dans le secteur Rocher-Blanc a recueilli 300 signatures. Et 24 résidents rejoints sur 27 visités par un comité se sont montrés inquiets également. On faisait valoir notamment qu’en raison des lois pour prévenir l’érosion, une propriété incendiée à plus de 50% ne pouvait être reconstruite.

Il a été impossible de joindre M. Périnet ni le conseiller du district Sacré-Coeur, Serge Dionne, pour en apprendre davantage. Un membre du conseil a cependant confié à TC Media dans les heures précédentes que la controverse sur les feux allait « s’éteindre rapidement » !