Le beau temps aidant belle participation aux activités de la St-Jean

Sous le thème « Québec, emblème de notre fierté ! », la plupart des discours patriotiques entendus lors de cette 183e édition de la Fête nationale, contenaient les mots diversité, inclusion, protection de la langue.

Rappelant que le 11 mai 1977, le gouvernement de René Lévesque désignait officiellement la fête de la St-Jean-Baptiste comme Fête nationale des Québécoises et des Québécois, le président de la Société nationale de l’Est-du-Québec, Alain Martineau, a mentionné que quarante ans plus tard, cette activité est célébrée dans 700 sites de fête avec la participation de plus de 15 000 bénévoles. « Nos emblèmes qui nous représentent et nous unissent sont célébrés cette année : le harfang des neiges, le bouleau jaune et l’iris versicolore sans oublier notre emblème le plus répandu et le plus reconnu : notre drapeau national, le fleurdelisé. »

Prenant la parole, le maire de Rimouski, Marc Parent, a parlé de la diversité de Rimouski avec ses 45 nationalités différentes et qui est maintenant reconnue comme une ville d’accueil pour les réfugiés. « Rimouski a démontré une solidarité incroyable par rapport à tout ça. Félicitations aux Rimouskois ! » a-t-il dit. M. Parent a aussi insisté sur l’importance de protéger et promouvoir notre langue, le français.

Quant au député Harold Lebel, il a rappelé l’importance de continuer la bataille pour préserver le Québec francophone, notre culture et notre langue chaque jour de l’année. Citant René Lévesque, qui disait souvent avec sa main ce qu’était le Québec : « Regardez votre main ouverte, vous allez voir. La main représente les régions du Québec, le pouce c’est la région du Bas-Saint-Laurent – Gaspésie. Soyons fiers d’être Québécois et Québécoises ! »

Appelés à prononcer le discours patriotique, Louis-Antoine Corbin et son père Richard Corbin, coordonnateur de la Fête nationale au Bas-Saint-Laurent ont abordé le thème de la diversité des huit millions de Québécois. « Dans cette terre d’Amérique, on ne devrait jamais s’arrêter à la couleur de la peau. Dans la douceur de la langue, je suis le frère de tous ceux qui l’embrassent, de toutes celles qui veulent l’apprendre », a dit Louis-Antoine.