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07 juin 2017

On ne veut plus des feux de grève au Rocher Blanc

©Photo gracieuseté

NUISANCES. Des citoyens du secteur Rocher Blanc interpellent la Ville de Rimouski à propos des feux de grève.

La Ville s’apprête à adopter un règlement sur les nuisances publiques qui ferait en sorte qu’on verrait plus de feux dans un quartier comme le Rocher Blanc qu’ailleurs, selon un résident qui se fait le porte-parole de ses voisins mais ne veut pas être identifié pour l’instant. Les propriétaires concernés, une vingtaine, constatent qu’il s’agit d’une situation très sérieuse qui menacent leur patrimoine familial.

 S’il y avait un incident, aujourd’hui, la Ville serait couverte car ils sont interdits actuellement. Mais si on les permettait, et qu’il y aurait un incendie, la Ville serait responsable parce qu’elle tolère les feux. -Un résident

« On n’en veut plus de feux dans notre secteur. Le problème, c’est que la Ville veut déplacer les feux du périmètre urbain vers les plages. Qui dit plage à Rimouski, dit Rocher Blanc. Nous avons du sable et une grève et c’est là que les gens vont faire des feux, pas sur les galets à Pointe-au-Père. Cela va beaucoup plus loin que les simples désagréments. On ne parle pas ici d’un caprice mais d’un sujet qui pourrait causer bien du tort à des propriétaires, car, ce que beaucoup de gens ignorent, c’est qu’un règlement de la MRC nous empêche de reconstruire en cas d’incendie de notre propriété », explique ce citoyen mécontent.

Ville responsable

Le règlement est en lien avec l’érosion des berges. On veut éviter que de nouvelles constructions soient bâties dans les zones à risque. «Ce règlement dit qu’on ne peut pas rebâtir notre maison au même endroit si on passe au feu à au moins 50%. La bande de protection a été changée en 2013 », précise notre interlocuteur.

« S’il y avait un incident, aujourd’hui, la Ville serait couverte car ils sont interdits actuellement. Mais si on les permettait, et qu’il y aurait un incendie, la Ville serait responsable parce qu’elle tolère les feux. Nous avons interpellé le maire et nous attendons des réponses avant de nous manifester davantage. »

Ces résidents du Rocher-Blanc croitent aussi qu’une trop grande présence humaine et la cueillette abusive de bois de grève pourraient favoriser l’érosion en perturbant l’écosystème. De plus, on craint aussi un impact sur les aires de nidification de hérons.

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