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09 août 2017

À Rimouski, qui dit Crosby dit Labonté!

©Photo gracieuseté

VISITE. Quarante-huit heures après le passage de Sidney Crosby à Rimouski, s’il y en a un qui se promet de chérir le souvenir de cette visite, c’est bien Doris Labonté.

Si Crosby est devenu un si bon joueur de hockey et une personne aussi appréciée, c’est en partie parce que l’ex-instructeur a laissé sa marque sur le #87. Doris Labonté est le premier Rimouskois à avoir dirigé L’Océanic et le seul ayant remporté la coupe Memorial (2000, Halifax). La vedette de l’époque était Brad Richards. Un tournoi "mémoriable", où Labonté avait pris soin de se prémunir contre la robustesse des équipes de l’Ontario et de l’Ouest et de se doter de suffisamment de talent pour l’emporter. Mais ça, c’est une autre histoire!

Sidney, tu es le meilleur sur la glace et le plus grand hors de la glace! -Doris Labonté

Pour ce qui est de la visite « surprise » - cela s’est décidé en moins de 48 heures- de Sidney à Rimouski lundi, Doris Labonté, heureux retraité, se plaît de voir que son protégé sait démontrer sa gratitude : « C'est « ça » Sidney Crosby : … un jeune homme très reconnaissant envers ceux qui l'ont entouré dans sa marche vers la Ligue nationale de hockey (LNH) qui prend le temps de leur dire un gros MERCI ! »

Les rencontres entre les deux hommes se sont poursuivies depuis la dernière partie de « Sid » disputée sous les ordres de « Do», à la finale, perdue celle-là, de la coupe Memorial de 2005, à London, un terrain particulièrement hostile hanté par un certain Dale Hunter.

Du « Rocket dans l’nez »

L’homme de hockey en rajoute avec des comparaisons qui en disent long sur sa connaissance du hockey et sur son estime pour le capitaine des Penguins: « J'ai mentionné à Sidney: “you are the best on ice .... and the greatest off the ice ...” (ndlr: « Tu es le meilleur sur la glace et le plus grand hors de la glace. ») Sidney Crosby, c’est un excellent alliage se situant à mi-chemin entre deux très grands noms du hockey (qui veulent dire beaucoup pour les Québécois!): la fougue, le talent et la détermination de Maurice Richard... la reconnaissance, l'implication communautaire et le charisme de Jean Béliveau. »

Selon le « p’tit gars de Saint-Pie-X » devenu grand, Sidney avait demandé aux organisateurs de réunir le plus de gens possible l'ayant entouré au cours de ses deux saisons à Rimouski. On l’aura écouté! « C'est d'abord à tous ces gens ET aux très nombreux supporteurs de L'Océanic à cette époque qu'il voulait dire merci en leur amenant la Coupe Stanley lui-même. Nous devons donc nous considérer très privilégiés par son geste, tout comme d'avoir eu la chance de l'avoir avec nous sur la glace pendant deux saisons », conclut-il.

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