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13 janvier 2017

Les meilleurs films chez Paraloeil en 2016

Le cinéma et centre de production rimouskois Paraloeil, qui souffle sa 18e bougie en cette nouvelle année 2017, dresse le palmarès d’une année bien remplie de documentaires, films d'art et d'essai, de fictions d'ici et d'ailleurs.

Le film qui a attiré le plus de spectateurs en 2016 a été « Demain », un documentaire français de Cyril Doyon et Mélanie Laurent, qui a fait salle comble en attirant 125 personnes, rapporte Sébastien Raboin, coordonnateur de la programmation. En voici le synopsis : « Suite à la publication d'une étude qui annonce la possible disparition d'une partie de l'humanité d'ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l'éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l'agriculture, l'énergie, l'économie, la démocratie et l'éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain... »

« Stealing Alice », une fiction québécoise du réalisateur Marc Séguin, présent pour la projection, a attiré 100 spectateurs, suivi de « Pipeline pouvoir et démocratie », documentaire de Olivier D. Asselin en lien avec le projet d’oléoduc Énergie Est, projection à laquelle 96 personnes ont assisté.

« Le bouton de nacre », documentaire en espagnol du réalisateur Patricio Guzmán, a réuni 82 spectateurs autour de l’histoire des indigènes de Patagonie, de celle des premiers navigateurs anglais et des prisonniers politiques.

« Un paradis pour tous », une fiction québécoise du réalisateur Robert Morin, est une projection à laquelle 70 personnes ont assisté, en présence du réalisateur, de Stéphane Crête et de Jean-Martin Gagnon. « Maman ? Non merci ! », documentaire de Magenta Baribeau traitant des femmes qui choisissent de ne pas avoir d’enfant au Québec, en France et en Belgique, et les pressions sociales auxquelles elles peuvent être soumises, a également attiré 70 spectateurs.

« Nous autres les autres », documentaire québécois de Jean-Claude Coulbois a réuni 60 personnes. Le film de Woody Allen « Café Société », a attiré 50 personnes, tout comme Hitchcock/Truffaut, de Kent Jones.

Les autres films qui ont attiré entre 40 et 55 personnes sont : « Police académie », de Mélissa Beaudet, traitant de la formation des policiers,  « Avant les rues », fiction québécoise en langue atikamek de Chloé Leriche, le documentaire québécois de la réalisatrice Marie Brodeur sur le danseur Vincent Waren, « Un homme de danse », « Birth Story » documentaire étasunien de 2012 de Ina May Gaskin and The Farm Midwives, traitant du savoir-faire des sages-femmes et d’esprit de communauté dans les années 1970, et « Nallua », un documentaire en langue inuktitut réalisé par Christian-Mathieu Fournier.

Sébastien Raboin mentionne que les ciné-matinées présentant du cinéma d'animation gratuit pour les enfants un samedi matin par mois, ont attiré en moyenne 70 personnes par diffusion.

Détails sur les films ici: http://www.paraloeil.com/cinema-paraloeil/archives

 

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