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18 janvier 2017

Des artistes s'interrogent sur la place du folklore dans leurs créations

©Photo gracieuseté Nathalie Dion

DERNIER VOLET. Le Laboratoire folklore, un projet de résidence et de diffusion concernant les échos du folklore dans la postmodernité entame son dernier volet. Quatre artistes ont participé à une résidence de création et présenteront leur travail sous forme d'une table ronde lors d'un 5 à 7 le mercredi 25 janvier au Centre d'artistes Caravansérail.

Le laboratoire folklore tente de poser des questions et d'amener les artistes à réfléchir sur le folklore dans les démarches artistiques actuelles. « Quelle influence peut avoir le folklore dans certaines pratiques aujourd'hui ? Comment leur production est influencée ou teintée, est-ce qu'un point de rencontre est possible ? Ce sont ces réflexions qui ont été abordées par des artistes tout au long des trois volets, » indique Nathalie Dion, Chargée de projet et documentation.

Alors que les deux premiers volets ont davantage exploité l'immatériel par le vidéo, l'art sonore, puis la performance et la littérature, les artiste invités pour la conclusion de ce grand projet sont issus des milieux des arts numériques et des métiers d'art. « C'est un laboratoire de création interdisciplinaire, on a décidé de provoquer la rencontre entre l'art numérique et les métiers d'art, car on n'avait pas encore couvert de champs d'expertise axés sur la matérialité. On voulait qu'il y ait un choc entre les deux disciplines pour ouvrir les idées, que les réflexions soient riches et éclatées, » mentionne Mme Dion.

Carol-Ann Belzil-Normand, artiste de Québec pratiquant les arts numériques, Charles-Étienne Brochu gravitant autour du dessin numérique, Élise Dubé de Petite-Vallée, qui exploite  l'assemblage de fibres, puis finalement l'ébéniste Emmanuel Guy de Rimouski se rassembleront au cours des prochains jours pour un processus de création qui aboutira à une exposition qui sera présentée à la population rimouskoise cet été. « C'est un laboratoire assez libre, mais ils ont évidemment la contrainte du thème, puis on leur donne un contexte de présentation de leur travail. Le dispositif de l'exposition sera une cabane de pêche blanche, qu'on met à la disposition des artistes. Ils vont déterminer comment ils vont l'exploiter, puis où elle sera installée dans l'espace public, »  indique Mme Dion.

Perception d'un artiste

Pour sa part, Emmanuel Guy s'est déjà interrogé sur la thématique dans sa propre pratique. Celui qui utilise des techniques d'ébénisterie anciennes a plutôt réfléchi sur les éléments non folkloriques de sa pratique. « Comme j'utilise des techniques qui appartiennent en bonne partie au folklore, est-ce que je fais nécessairement du folklore ? C'est cet angle qui a priori va me stimuler durant la recherche et l'exploration, » mentionne M. Guy. Emmanuel Guy a accepté de participer à cette expérience qui, malgré les vertiges, le fera progresser dans sa pratique. « C'est avant tout un événement qui réunit quatre créateurs, ça nous sort de notre zone de confort parce que la création est quelque chose de très intime. On n'a jamais travaillé ensemble et nous devons partager nos façons de faire donc c'est un grand défi, mais c'est également ce qui nous fera avancer. C'est une très belle opportunité de grandir. »

Un 5 à 7 sous forme de table ronde aura lieu le mercredi 25 janvier au centre d'artistes durant lequel les participants à la résidence vont présenter leur pratique en lien avec le folklore et échanger avec le public. Les pistes de réflexion réalisées lors de la résidence seront également discutées lors de cet événement qui convie tous les intéressés à y participer. L'activité est gratuite.

 

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