22 mars 2017

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©Photo gracieuseté - Michel Dompierre

« Sur la piste à Avila », du nom d’une plage des Îles-de-la-Madeleine, est un récit philosophique et humoristique sur les origines de l’auteur, un spectacle rempli d’amour, l’amour de l’auteur pour son père, aujourd’hui décédé, mais dont il garde un souvenir mémorable: « Mon père, un jour, m’y a mis les pieds dans l’eau salée pour s’assurer que « je pousse droit » ! Il était garagiste et quand les gens lui demandaient ce que je faisais, il répondait : « Mon fils, il fait des simagrées sur scène, je ne comprends pas trop, mais il est heureux dans ce qu’il fait. ». Cette fierté que je lisais dans ses yeux m’a donné une clé pour la vie », se souvient l’artiste.

Le spectacle solo est une première pour l’auteur, qui a grandi aux Îles. « La filiation et la famille sont des thèmes chers à mon cœur. C’est mon histoire au travers de l’histoire de tout le monde. Je veux aussi faire comprendre que tout est une question de perspectives et qu’en mettant parfois une autre paire de lunettes, on voit les choses différemment. J’ai pris mes 20 ans de carrière en improvisation, écriture, théâtre, cinéma, et conte et j’ai mis tout ça dans le spectacle », raconte l’artiste.

Cédric Landry a déjà prévu deux suites à son spectacle, lui permettant de développer les personnages qui y évoluent. Le deuxième volet se nommera « La light du Borgot ».

« Sur la piste à Avila » a déjà été présenté en version courte lors du Marathon du conte de Trois-Pistoles et au Château Landry de Mont-Joli. Cédric Landry fera partie des festivités du 375e anniversaire de Montréal cet été, où il présentera un conte de 25 minutes.

Le Madelinot est notamment à l’origine d’une dizaine de pièces de théâtre, des productions jouées au Québec et au Canada et réalisateur du documentaire « Capitaine des hauts-fonds », mettant en lumière le travail des pêcheurs de l’Est diffusé sur Radio-Canada et TV5 Monde, traduit en sept langues.

Le conte, inscrit dans son ADN

La piqure du conte, Cédric Landry l’a reçue alors qu’il participait au Cabaret des contes ruraux, mis en place par Eudore Belzile et le Théâtre les gens d’en bas en 2015 et 2016, dans lequel il contait une histoire sur les Îles-de-la-Madeleine.

« Le conte fait partie de mon ADN, aux Îles, cette transmission orale est très présente. En présentant mon spectacle pour la première fois là-bas, je me suis dit que je me trouvais exactement au centre de la cible que je me fixais. J’aime beaucoup conter. »