Cette première Politique culturelle tourne autour de trois axes de développement : l’accès et la participation à la vie culturelle, le soutien au développement artistique et culturel et le renforcement de l’identité et de l’attractivité. S’y greffent des orientations qui visent, entre autres, le soutien à la création, l’augmentation et la diversification de l’offre culturelle, la participation de la population, la concertation des partenaires impliqués ou encore le développement du patrimoine mont-jolien.

« Depuis plusieurs années, la Ville a fait du développement culturel une priorité, avec son circuit des fresques, des arts et du patrimoine, les mardis musicaux et, depuis 2014, l’animation qui est déployée au Château Landry avec plus de 300 activités présentées. La politique culturelle permettra de consolider ce qui se fait et, surtout, de continuer dans le même sens » souligne la mairesse.

Du nombre également, le libraire Michel Dufour est d'avis que cette politique va créer « un sentiment d'unité et des balises sur lesquelles on va pouvoir s'appuyer. » Le circuit de fresques constitue selon  lui un élément important de l'identité culturelle de Mont-Joli qu'il faudra continuer d'alimenter et de bonifier.

« Par le biais des fresques, il y a une mémoire collective qui est conservée. Quand on sème une graine, on récolte et l'année d'après les gens en veulent plus. Ça fait partie aussi du développement. Il faut le voir comme un investissement. Il faut que nos actions, nos volontés se traduisent aussi dans nos budgets à chaque année » souligne à cet égard la mairesse Doyer. En 2016, Mont-Joli a consacré 5,27 % de son budget à la culture.

L'adoption de cette politique, qui a été précédée d'un sondage et d'une consultation publique auxquels ont participé environ 200 personnes, mènera à un plan d'action.