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27 mars 2017

Benoît Beaudin est décédé d’un polytraumatisme survenu lors d’un accident

L'acool est en cause

La coroner Renée Roussel conclut que Benoît Beaudin est décédé des suites d’un polytraumatisme survenu lors d’un accident de la route survenu le 27 septembre 2016 à Sainte-Luce alors qu’il avait les facultés affaiblies par l’alcool.

Selon le rapport du coroner rendu public hier, des analyses toxicologiques effectuées au Centre de toxicologie de l’Institut national de santé publique du Québec démontrent que l’alcoolémie était à une concentration de 160 mg/100 ml de sang, soit deux fois la limite permise de 80 mg/100 ml de sang.

Selon l’information recueillie par les policiers de la SQ du poste de la Mitis, le 27 septembre vers 22 h 40, M. Beaudin circulait sur la route 132 en direction Est. Il était sur le chemin du retour après être passé à un dépanneur pour acheter une bouteille de vin et du lait lorsqu’à grande vitesse, il a perdu la maîtrise de son automobile. « Il a alors quitté la chaussée en déviant d’abord sur l’accotement sud de la route pour revenir ensuite sur la route, traverser sur l’autre voie et percuter un poteau électrique d’Hydro-Québec installé sur le côté nord de la route qui s’est brisée en deux sous la force de l’impact. Il a ensuite fait un capotage pour terminer sa course dans le fossé au nord de la route. Comme il n’était pas attaché, il a été éjecté et trouvé partiellement écrasé sous son véhicule qui reposait à l’envers, sur le toit», mentionne la coroner.

À l’arrivée des ambulanciers, la victime n’avait aucun des signes vitaux et, après application de leur protocole, un constat de décès à distance a été réalisé pour un médecin de l’Hôtel-Dieu de Lévis. « Il est probable qu’il soit décédé sur le coup», estime la Dre Roussel.

Analyse

Dans son analyse, la coroner signale que M. Beaudin, 37 ans, de Saint-Anaclet, était en bonne forme physique, mais qu’en septembre 2016, il se trouvait plus fatigué qu’à l’habitude, car sa conjointe et lui étaient parents d’un jeune bébé depuis trois semaines. Le soir du 27 septembre, M. Beaudin voulait dormir au chalet familial à Sainte-Luce-sur-Mer. Il était accompagné d’un membre de sa famille. Après avoir mangé une partie de son steak, il a quitté le chalet pour aller chercher une bouteille de vin à Pointe-au-Père.

« Tels que déjà précisés par le technicien en scène d’accidents dans son rapport, plusieurs facteurs peuvent avoir été en cause dans cet accident. Toutefois, l’affaiblissement des facultés par l’alcool est probablement le plus grand responsable. Le jugement est perturbé sous son effet. L’alcool affecte également la coordination et ralentit le temps de réaction, facteurs qui deviennent excessivement importants lors de la conduite à haute vitesse. « Il ne faut pas oublier non plus qu’il était fatigué et que l’effet de l’alcool peut être plus prononcé lorsqu’associé à un état de fatigue », précise la Dre Roussel.

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