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05 avril 2018

Un Rimouskois en furie contre l’indemnisation des victimes d’actes criminels

©Photo gracieuseté

Victime d’un acte criminel le 25 janvier 2017 à Sherbrooke, le Rimouskois Dany Lévesque dénonce le mauvais service qu’il considère recevoir de l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC).

:« C’est toujours compliqué avec eux. Ça pris du temps avant qu’on me reconnaissance comme étant une victime d’acte criminel. Après ça, c’est encore plus difficile de réussir à être indemnisé. Ils ne paient pas pour les services dont j’ai besoin, du moins pas au complet», dénonce-t-il.

M. Lévesque dit n’avoir été compensé que partiellement pour son déménagement (retour à Rimouski). « Je vis avec un choc post-traumatique. J’étais sûr que j’allais mourir quand ils se sont mis à deux pour me frapper avec une chaise. Je ne pouvais pas rester là-bas», dit-il.

« J’ai besoin de traitements de massothérapie. Il me donne 37 $ par traitement qui en coûte 65 $. Comme je ne suis pas capable de travailler, je ne peux pas payer», explique-t-il.

M. Lévesque déclare être opérateur de pelle mécanique. Il se dit outré qu’on offre de l’indemniser sur la base d’un salaire de 15 $ de l’heure parce qu’il ne travaillait pas au moment de l’agression. « Je gagne 100 000 $ en travaillant six mois par année et on m’offre 15 $ de l’heure. Ça n’a aucun bon sens. On paie des impôts pour avoir des services et on n’y a pas accès quand on en a besoin. C’est décidé. Je ne paierai plus jamais d’impôts», lance celui qui dit être suivi par un psychologue depuis huit mois.

« Ce printemps, je vais ressortir mon cheval pour manifester mon insatisfaction. J’arrive à la fin de mes ressources financières et je ne peux pas reprendre le travail parce que mon psychologue ne veut pas à cause de mes flash back. Je suis en train de monter un dossier. Je n’ai pas une vie normale et on m’invente un salaire de 400 $ par semaine», ajoute-t-il.

Le Service des enquêtes de la Police de Sherbrooke confirme avoir mené une enquête dans le dossier de M. Lévesque. Le dossier a été soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales qui n’a pas porté d’accusation.

Du côté de l’IVAC, la porte-parole, Geneviève Trudel, précise que tous les dossiers sont confidentiels et que l’organisme ne fera pas de commentaire.

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