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17 janvier 2017

Les Échos du palais de justice de Rimouski

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Voici quelques sentences imposées par le juge Robert Lévesque, lundi et mardi matin au palais de justice de Rimouski.

Possession de cannabis

Patricia Daigle devra effectuer 20 heures de travaux communautaires et se soumettre à une probation de 12 mois pour avoir eu 6,10 grammes de cannabis en sa possession, le 23 janvier 2016 à Rimouski. « Les policiers interceptent le véhicule afin de vérifier la validité des papiers. La propriétaire du véhicule est assise comme passer à l’arrière. Lorsqu’elle veut sortir les papiers de son porte-feuilles, les policiers voient un sac ziploc avec du cannabis», rapporte la procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu. Patricia Daigle avait un antécédent de conduite avec les facultés affaiblies  et refus de se soumettre à l’alcootest, en 2009. « C’est une peine clémente, mais qui ne va pas contre l’intérêt du public. Je vais donner suite à la suggestion commune», mentionne le juge Robert Lévesque.

Possession de stupéfiants

Le juge Robert Lévesque impose une amende de 500 $ à Tommy Robichaud qui a été intercepté lors d’un barrage policier surveillant l’alcool au volant. « Les policiers ont décelé une odeur de cannabis. Lors de la fouille du véhicule, ils ont trouvé un gramme de cannabis et trois pilules de méthamphétamine. L’accusé a un antécédent de possession de cannabis. Il avait alors reçu une amende de 150 $. Nous vous recommandons une amende de 500 $ et une probation de 12 mois», mentionne la procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu. Le juge a donné suite à cette suggestion, ventilant l’amende ainsi, soit 150 $ pour le cannabis et 350 $ pour les méthamphétamines. L’accusé a plaidé coupable. Il n’avait pas d’avocat.  

 

Conduite avec les facultés affaiblies

Le juge Robert Lévesque a suspendu le droit de conduire à quatre personnes, lundi matin au Palais de justice de Rimouski. Un homme a été intercepté le 16 mars 2015 à Rimouski alors que les policiers l’ont vu tenter de s’attacher subtilement à un feu rouge. « Lorsque les policiers lui demande de s’immobiliser, il se stationne au milieu de la rue», raconte la procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu. En raison d’un antécédent en semblable matière en 1994, l’homme écope d’une amende de 1 500 $. Un autre homme a été arrêté le 31 août 2016 alors qu’il circulait les phares éteints à 2 h 30 du matin et qu’il est même monté à quelques reprises sur le trottoir. « Il remet sa carte Desjardins au policier au lieu de son permis de conduire», lance Me Beaulieu. Sans antécédent et avec un taux de .127, le conducteur est condamné à l’amende minimale de 1 000 $. Le 17 juillet 2016, un automobiliste appelle la police parce qu’il suit un véhicule qui fait des zigzags sur l’autoroute 20 allant même jusqu’à rouler sur le gravier à plusieurs reprises. « Il titubait lorsque les policiers lui ont demandé de sortir du véhicule. C’est pourquoi nous proposons une amende de 1 500 $», plaide Me Beaulieu. Un 4e homme a perdu son permis de conduire pour un an, lorsqu’il a été surpris en conduisant de manière erratique sur l’avenue Léonidas, le 4 septembre 2016, à 2 h 49. « Il est passé dans l’autre voie à plusieurs reprises», relate Me Beaulieu. L’homme reçoit une amende de 1 350 $.  

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