18 janvier 2017

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo Facebook

« L’ADN retrouvé sur la barre tendre concordait avec celle de l’accusé qui serait entré par une fenêtre du sous-sol pendant que le plaignant s’était absenté. Il s’est fait voler des appareils électroniques, des outils et le contenu de son garde-manger», relate la procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu.

Hovington-Tremblay reconnaît aussi avoir manqué à sa promesse en ne gardant pas la paix alors que les policiers le trouvent en possession d’une arme (pistolet à plomb), ce qui lui était interdit, le 14 juillet 2016. « Les policiers sont appelés par un citoyen qui trouve bizarre qu’un homme entre dans une résidence par une fenêtre. À leur arrivée, l’accusé est couché sur un matelas de sol, la tête sur une arme», indique Me Beaulieu. À cette même date, il reconnaît avoir été en possession de matériels volés, dont une scie à béton et un poêle à raclette, ce qui constitue un recel.

Hovington-Tremblay est condamné à une peine de 18 mois de prison, soit 12 mois pour l’introduction par effraction et trois mois chacun pour le recel et le bris d’engagement. Cette peine est consécutive à celle de 15 mois de détention qui lui a été imposée le 14 octobre dernier pour des infractions de fuite, conduite dangereuse, d'avoir été impliqué dans une poursuite policière, d'entrave au travail des policiers, de possession de stupéfiants dans le but de trafic et de bris d'engagement relativement à des événements survenus le 24 septembre 2016. « Les accusations d’aujourd’hui sont antérieures à celles qui lui ont valu 15 mois en octobre, mais l’enquête policière n’était pas complétée. Nous étions en attente des résultats du laboratoire d’analyse pour l’ADN», précise Me Beaulieu.

Avec cette peine globale de 33 mois, l’homme prend la direction du pénitencier. Il possède une lourde feuille de route en matière de condamnations en matière de vols, stupéfiants et bris de probation.