14 février 2017

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©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

15 speed en 24 h

Un homme de 31 ans originaire de Sainte-Anne-des-Monts a commis un méfait dans son logement de la rue Saint-Laurent Est à Rimouski, le 4 avril 2016. « À l’arrivée des policiers, l’homme était en crise. Il était assis sur son lit et il y avait de l’eau qui coulait sur le plancher. Il avait le poignet tailladé et il a dit qu’il allait se couper à nouveau. Il avait pris une quinzaine de speed en 24 heures et il n’arrivait plus à dormir. Il a cassé la toilette. L’eau a causé des dommages jusqu’au sous-sol, notamment sur des matelas entreposés, un meuble de bureau et une armoire», relate le procureur de la Couronne, Me Luc Cyr. Les dommages sont évalués à 2 000 $. De manière commune, la Défense et la Couronne ont proposé une absolution conditionnelle au respect d’une probation de 12 mois, au versement de 2 000 $ à l’acquis du propriétaire de l’immeuble où il résidait et à une interdiction de consommer de l’alcool et des drogues. L’homme demeure maintenant à Québec et il entame une thérapie de six mois pour régler ses problèmes de toxicomanie. Il compte reprendre son travail chez Nordia Télécom. (A.D.)

Alcool au volant

Un Rimouskois d’une soixantaine d’années a été reconnu coupable de conduite avec plus de 80 mg d’alcool par 100 ml de sang, mais pas de conduite avec les facultés affaiblies pour des événements survenus le 7 août 2014 à Rimouski. La juge de la Cour du Québec, Andrée Saint-Pierre, a fait connaître sa décision, le 3 février. Le procès s’était tenu en juillet et décembre 2016. L’homme s’est fait prendre su un barrage policier, le 7 août 2014 à 23 h 56. Il avait les yeux vitreux et la bouche pâteuse. Les taux d’alcoolémie enregistrés sont de .114 et .100. Dans son témoignage, l’accusé a dit avoir souper au restaurant avec sa conjointe, puis avoir travaillé pendant la soirée. La juge St-Pierre estime que les problèmes de reflux gastrique de l’accusé n’ont pas eu d’incidence sur le résultat des tests, par contre elle considère que la conduite avec les facultés affaiblies n’a pas été démontrée, les policiers n’ayant rien remarqué de particulier dans la conduite de l’homme. Étant sans antécédent, l’homme écope de l’amende minimale de 1 000 $ et il voit son permis de conduire suspendu pour un an. (A.D.)