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16 février 2017

Poursuite contre Rimouski: ça s'annonce long et coûteux

©Photo TC Media - Pierre Michaud

PLACE COOPRIX. La poursuite intentée par Centre commercial de Rimouski (CCR), concernant le terrain du 333 boulevard René Lepage, contre la Ville, donne lieu à une guerre de chiffres et de mots.

Ce qui laisse entrevoir un procès long et coûteux. Selon Stéphane Perrault, porte-parole de groupe SNR, ex-propriétaire de l'édifice de Place Cooprix et du terrain, les avocats des deux parties ne parlent pas. L'entreprise estime que la Ville lui a caché qu'il y avait jadis eu un dépotoir sur ce site. Quand Rimouski a acheté le tout pour 3,08 M$ l'été dernier, la décontamination était à la charge du vendeur et a coûté plus de 1 M$. Centre commercial Rimouski, une division de Groupe SNR qui comprend aussi Steckmar, réclame 63 000 $ de dommages intérêts et l'annulation de la transaction.

Le litige empêche la réalisation d'un projet de 15 M$ à 20 M$, de la chaîne Riôtel. M. Perrault était délégué à Rimouski jeudi pour rencontrer les journalistes. Il rappelle que SNR est une entreprise internationale de développement immobilier qui possède un portfolio important, dans les secteurs commercial et résidentiel, aux USA et au Canada.

Pas d'agenda caché

« C'est une entreprise expérimentée et sérieuse qui en est à la troisième génération. On ne vise pas à faire de l'argent avec le terrain, mais on ne veut pas se retrouver responsables de la pollution. Dans l'entente, on avait convenu qu'on ferait la décontamination, mais là, on se retrouve à faire de la réhabilitation. La Ville a des projets sur ce terrain et notre motivation, c'est qu'un jour Riôtel aurait pu creuser sur ce terrain, trouver de la pollution et aurait poursuivi la Ville, qui aurait poursuivi CCR. On ne veut pas se retrouver avec quelque chose dont on n'est pas responsables », insiste M. Perrault.

Selon M. Perrault, SNR ne vise pas à récupérer le terrain pour un de ses projets et ajoute: « si nous avions voulu profiter de la situation, nous aurions vendu directement le terrain à Riôtel. »

Le maire, Marc Parent, réplique: « L'exercice de ce matin constituait un effort de manipulation de l'opinion publique. Dans le cadre de la mise en demeure que les avocats de la Ville ont transmis aux avocats de CCR, il est extrêmement facile de constater que CCR était parfaitement au courant de la présence de pneus, de briques, de la vitre et autres matériaux sur ses terrains. Dans un rapport commandé par SNR, LVM recommandait que: « que des travaux de caractérisation supplémentaires soient d'abord réalisés afin de préciser l'étendue des sols contaminés du site à l'étude ». CCR a toutefois fait fi de cette recommandation. » Riôtel s'abstient de commenter.

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